| Sujet: Re: Gust - test phase 1 .1 Mar 17 Juin - 20:55 | |
| Description
Nom : Gust Arrok Age : 24 Race : Humain Passion(s) : Persévérance
- Apparence:
La tignasse brune mi-longue et une courte barbe encadrent un visage qui sait se faire expressif. Le regard noisette se pose sur le monde avec une certaine curiosité. L’homme est de bonne taille, la silhouette taillée par une vie ponctuée de nombreux voyages et par divers travaux. Il n’a cependant pas la démarche d’un guerrier ou le pas arrogant du mage mais se tient droit sans jamais prendre quiconque de haut. Son style vestimentaire se résume à un mélange d’élégance décontractée, alliant la majeure partie du temps des vêtements sobres et pratiques mais à la coupe impeccable mettant en valeur leur propriétaire. Un observateur attentif notera la présence d’une cicatrice sur le dos de la main gauche ainsi que celle d’une tache de naissance sur la poitrine, près de la gorge, en forme de croissant.
- Histoire:
Prologue:
La famille marchande Llywella, modeste entreprise mais florissante, était implantée dans le bourg d’Harrellin, au bord du lac Harboth, dans le duché du même nom. Elle avait une certaine influence locale et, grâce à l’habileté de son dirigeant, Arken, elle était en passe de signer un contrat très fructueux la mettant en relation directe avec le Duc d’Estallon. Rivale depuis de nombreuses années, la maison Cwenson voyait mal cette opportunité qui allait lui échapper et, s’acoquinant avec de sinistres individus, tissa un implacable piège en vue de broyer à jamais les Llywella. Ainsi, persuadé d’avoir déniché un nouveau partenaire commercial, Arken se retrouva mêlé à un vaste réseau de contrebande et de trafic d’esclave sans qu’il ne voit rien venir. Une fois empêtré dans cet engrenage sournois, il ne trouva aucune solution pour s’en sortir assez rapidement pour éviter d’attirer l’attention des autorités ducales. Hors, ce fut la justice du Roi qui s’abattit sur la maison Llywella, brisant tous ses espoirs d’avenir et jetant l’opprobre sur sa lignée. Satisfaits de leur coup d’éclat, les Cwenson obtint le contrat avec le Duc et ne se priva pas pour ajouter sa touche à l’humiliation en faisant courir des rumeurs sur ses anciens rivaux.
Chapitre un:
Par un matin humide du début de la saison d’Yla, Eksena donna naissance à son troisième fils, Hexner. Arken était heureux, fier, comme chaque fois que sa tendre compagne lui offrait un enfant. Il partagea ce bonheur avec le reste de la famille et avec leurs rares amis, annonçant que ce petit homme était béni par l’Erelith en raison de la marque ornant sa poitrine. Un présage qui ne fut pas du goût de tous les habitants mais qui intrigua un prêtre de passage qui vint examiner le nouveau-né. Conscient de la réputation des Llywella, l’homme n’émit cependant aucune autre opinion que celle admettant que l’enfant était en excellente santé et qu’il tracerait son chemin à l’avenir. L’enfance du jeune Hexner resta très floue sur cette courte période de calme. Il vouait une profonde admiration pour son père et son frère Shald, destiné à suivre les traces de leur géniteur, les suivant partout dès qu’il eut appris à marcher, se montrant curieux de tout.
Mais cette quiétude fut brève, implacablement balayée par la plus terrible des menaces : les dragons. Ces derniers fondirent sur Falryn alors qu’Hexner découvrait un monde fascinant, anéantissant un univers déjà fragile. Il n’apprit que bien des années plus tard que sa sœur aînée, Matelyne, faisait partie des innombrables victimes des reptiles sanguinaires avec son mari et leur fils nouveau-né. Sans même parler de Shald qui trouvait la mort sous les coups d’un sinistre bougre crevant de faim et pillant les maigres possessions des exilés cherchant à trouver un refuge quelconque. Pour l’heure, tandis que leur père agonisait à cause d’une blessure mal soignée, le jeune Hexner cheminait avec son frère Olwyn, leur mère enceinte et leur ivrogne d’oncle, Hald. Ce dernier, pour l’occasion, avait définitivement arrêté de boire et finit par faire preuve d’un minimum de courage et de poigne. La famille s’échina donc à rejoindre le flot d’exilés et rejoindre la cité naine de Bershmek, ne se retournant pas une seule fois de crainte de perdre la raison en voyant la désolation qui s’étendait un peu plus à chaque heure qui passait.
Chapitre deux:
Les années passèrent, pénibles, sombres, difficiles. Arken avait survécu à ses blessures mais n’était plus que l’ombre de lui-même et finit par se donner la mort, refusant d’être un poids pour les siens. Il avait compté sur le soutien de Hald mais il avait commis une grossière erreur car, sitôt son beau-frère décédé, le bougre avait filé vers le Fahadji en quête de spiritualité, de richesses ou une autre absurdité de ce genre. Durant ce laps de temps, Eksena avait donné naissance à une petite fille, Sefina, qui devint le joyau de la fragile famille. Avec une paire de frères rivalisant pour prendre soin d’elle, la petite n’avait pas grand chose à craindre et fascinait les voisins nains par la beauté émeraude de son regard. Désormais instruit de l’illustre passé de sa maison, le jeune Hexner nourrissait une profonde haine envers les Cwenson, devenant ombrageux et morose à mesure qu’il grandissait. Déterminé, il gagnait de l’argent pour sa famille avec son frère, accompagnant des Nains dans les mines pour des travaux à leur portée ou, parfois, grappillant une menue monnaie en s’acquittant de petites corvées pour des marchands de Bershmek. Le jeune garçon passait une partie de son temps libre avec un vieux commerçant rabougri qui lui enseigna un peu de mathématiques et l’initia à la complexe histoire de son peuple. Pour un peu, le gamin aurait fini par scander le nom de leur Premier-né à chaque phrase tant cela le fascinait.
Mais un jour, tandis qu’il mangeait sa ration, il entendit parler des anciens rivaux des Llywella. Ils faisaient parler d’eux, comme quoi l’un des leurs allait quitter Bershmek pour Benfeluir afin d’y retrouver des cousins éloignés. Le sang d’Hexner ne fit qu’un tour. Cette engeance mesquine, ces enfants de salauds et ces bâtards aux méthodes de Drow allaient s’esquiver encore une fois. C’était trop. La haine du gamin lui murmura vengeance et il vola un poignard afin de mettre un terme à cette lignée écœurante. Remontant la piste de sa proie, Hexner se fraya un chemin jusqu’à la maison supposée où nichait la vipère survivante du nid Cwenson. Maladroitement, il se faufila à l’intérieur, se glissa jusqu’au lit où une silhouette était recroquevillée. Elle paraissait chétive et fragile mais ce n’était sûrement qu’un effet de l’obscurité. Un nouveau tour vil de cette famille sans scrupules. Il leva son poignard, s’avança d’un pas et perçu un sanglot. Ses yeux s’habituant à l’obscurité, il discerna un peu mieux la silhouette et étouffa un hoquet de surprise. Là où il pensait trouver un homme, il n’y avait qu’une gamine pleurant dans son sommeil. Il déglutit, hésita et, plutôt que d’abattre son arme, tendit une main hésitante vers le visage de cette fillette… et la plaqua sur sa bouche tandis qu’elle se réveillait soudain, étouffant un cri. Le garçon s’évertua à calmer l’inconnue qui reprit rapidement ses esprits avant d’allumer une bougie. Ce que vit alors Hexner fut dès cet instant gravé dans sa mémoire. La jeune fille devait avoir un ou deux ans de plus que lui et était d’une beauté à couper le souffle. Du moins, elle aurait du l’être. Une partie de son visage était brûlé ainsi que la moitié de son corps. Son oreille gauche était manquante et elle camouflait cette absence par un habille agencement de sa longue chevelure d’ébène. A voir son expression, elle s’attendait à lire du dégoût sur le visage de l’intrus mais Hexner était simplement embarrassé. Que devait-il faire ? Que devait-il dire ? Il s’était introduit dans la chambre d’une fille avec une ferme intention de tuer et se retrouvait nez à nez avec une victime du chaos initié par les dragons. La tuer ? Absurde ! Elle avait payé un prix effroyable pour les crimes de sa famille. Alors le garçon se mit à parler. Doucement, comme s’il craignait de briser la fragile ambiance singulière régnant dans la pièce. Il lui relata ce qu’il savait des relations de leurs familles. Il lui raconta le périple de sa famille, la mort de son père, de sa sœur et de son frère aînés, le départ de leur oncle. Et il avoua ses intentions criminelles. A ce moment seulement, il détourna le regard et la jeune fille parla à son tour. Dénommée Melythis, elle était la dernière enfant de la lignée des Cwenson. Dotée d’une vive intelligence, elle avait vite saisi que son père n’était qu’une ordure cupide manipulant ses enfants comme autant de pions sur un échiquiers. Leur mère n’était qu’une jolie poupée creuse, docile et insipide. Elle comprenait donc le sentiment du garçon mais ne le jugea pas. Sa santé fragilisée par ses blessures et son apparence allaient la mener à Benfeluir où son avenir se résumerait à croupir dans un recoin de la maison familiale, recluse afin de ne pas imposer sa vue aux gens. Elle avoua à Hexner qu’elle aurait aimé qu’il abrège ses souffrances, qu’elle lui aurait pardonné de lui ôter la vie. Le garçon ne sut quoi penser. Et ne trouva pas les mots non plus pour consoler cette pauvre créature. Il se contenta de l’embrasser sur le front avec maladresse et tendresse, comme il le faisait quand sa petite sœur était triste. Melythis crut, durant une seconde, à un élan de pitié mais ne lut que tristesse et gentillesse dans le regard de cet intrus singulier. Il quitta finalement la jeune fille pour ne pas la revoir avant de nombreuses années et retourna à sa routine quotidienne, troublé par le souvenir de cette nuit.
Olwyn se trouva un travail correct auprès d’un alchimiste nain, Yofrik Cendracier. Ce dernier était un employeur exigeant, généreux et excentrique, ne tarissant pas d’éloges envers les efforts de son assistant. Il proposa d’engager également Hexner mais ce dernier refusa poliment, sentant que son avenir était ailleurs. Son frère ne lui en tint pas rigueur mais leur mère se montra inquiète. Qu’allait faire son jeune fils ? Le garçon hésita le temps d’une saison. Devait-il s’étendre sur ses projets et ses ambitions ? Il entendait déjà les arguments maternels et les pleurs de Sefina. La petite était très attachée à lui et aurait sûrement du mal à supporter son départ. L’opportunité se présenta enfin à lui en la personne d’un étrange bonhomme. Il s’agissait d’un homme au teint sombre affirmant être le marchand le plus habile du Fahadji. Il se montra inflexible un temps puis céda devant l’insistance du jeune homme à devenir son apprenti. Et c’est alors qu’un matin de la saison d’Yla, Hexner quitta Bershmek pour ne jamais y revenir.
Chapitre trois:
Hexner arpenta une grande partie d’Arathiel en compagnie de l’excentrique marchand Kjarren. Affirmant être le meilleur négociant du Fahadji, il traînait pourtant partout où il pouvait espérer dénicher une bonne affaire. Il avait un culot incroyable, abordant tout le monde de la même façon mais traitant chacun avec assez de respect pour ne pas risquer de se faire trancher la gorge. Même les rares Drow qu’ils croisèrent dans leur périple se montrèrent presque aimable avec lui, comme s’il avait un don pour amadouer les plus dangereux individus. Kjarren enseigna les ficelles du métier à son apprenti et se fit tour à tour confident, maître d’armes et précepteur quand c’était nécessaire. Il appréciait la ténacité du jeune homme ainsi que la façon dont ce dernier se fondait parmi la marmaille, gagnant ainsi la confiance des adultes. Le marchand était également un conteur émérite ainsi qu’un menteur éhonté capable de vous raconter qu’il avait, une fois, vendu une île imaginaire à un magicien ivre dont le rêve était de se la couler douce loin de ce monde chaotique, loin de l’Ordre et tout près d’un plan d’eau rien qu’à lui. Naturellement, ce n’était qu’une exagération car Hexner savait ce qu’il en était vraiment : le mage avait simplement acquis un tableau représentant une île. Et il était tellement ivre qu’il s’était ruiné pour l’avoir. Avec Kjarren, la vie semblait à la fois simple et palpitante. Il transformait un voyage rébarbatif en contemplation fascinante sur ce qu’ils voyaient autour d’eux, sur l’histoire de tel lieu, sur les secrets absurdes d’un obscur seigneur ou sur les bienfaits de telle ou telle plante en cas de petits tracas intestinaux. Ainsi, malgré la menace des reptiles et les embûches, cette période de la vie d’Hexner fut la plus belle, ponctuée par d’innombrables rencontres et de nouvelles expériences. Le jeune homme s’épanouit petit à petit et fut même à deux doigts de se marier avec une ravissante demoiselle qui l’avait enivré. La belle était habile, câline et adorable mais elle espérait simplement vivre aux crochets de ce jeune homme inconnu dont elle aurait fini par se lasser jusqu’à ce qu’un autre bel étranger lui vole, encore, son cœur. Kjarren ajouta donc cette anecdote à son immense répertoire, l’émaillant de détails croustillants complètement délirants. Ainsi donc, parfois, il s’agissait d’une Ogresse ou d’une terrible Drow, d’autres fois d’une Naine n’aimant que les grands hommes, voire d’une Draconide espérant bien plaquer les bijoux de famille d’Hexner avec de l’or afin de le rendre encore plus irrésistible. L’intéressé ne se froissa guère, sachant que le marchand ne faisait que subjuguer son public plutôt que de se moquer de lui.
Tandis que le jeune roi Lorynlith menait son peuple vers Hiloroth et que le destin de la famille Llywella restait inconnu du jeune homme, Kjarren et son apprenti se rendirent à Benfeluir pour affaire. Bien des années avaient passés mais le souvenir de Melythis était encore vivace. Parfois, il rêvait d’elle et se réveillait troublé car elle était alors indemne. Elle ressemblait alors à la Dame Pâle, ce qui lui valait parfois des taquineries de la part du marchand. Ce dernier avait conscience que leur séjour dans cette ville éveillerait des choses en Hexner mais il ignorait quoi. Et il n’était pas le seul. Arriverait-il à la retrouver ? A simplement la voir ? Peut-être n’avait-elle pas survécu finalement et qu’il allait perdre son temps à la chercher. Il avait un peu peur. Elle ne se souviendrait probablement pas de lui après tout. Kjarren libéra son apprenti, lui arrachant la promesse de le rejoindre le lendemain avant la mi-journée car ils allaient partager un repas avec un influent négociant Juste. Hexner, libre, se perdit avec un certain délice dans Benfeluir. Il fraya un moment avec des gamins sous l’œil vigilant de membres de leur famille puis se décida à demander son chemin avant d’être pris d’un doute. Certes, la jeune fille était venue rejoindre de la famille mais il s’agissait peut-être d’une branche portant un autre nom. Il se maudit pour sa bêtise mais eut la bonne surprise de se voir indiquer la résidence d’une certaine demoiselle Cwenson. Vivait-elle finalement seule ? C’était probable. Il acheta une babiole à offrir à Melythis et se présenta là où elle était censée habiter. Et tomba nez à nez avec un vieil homme à la mine revêche qui le détailla de la tête aux pieds comme s’il était un mendiant pouilleux. Quand il se présenta, le bougre renifla avec dédain mais ne lui fit aucunement signe d’entrer. Devait-il insister ? C’était impoli mais, tant pis. Le vieillard grogna un vague mot et allait fermer la porte quand la voix d’une femme s’éleva, interrogative. Melythis. Hexner eut la gorge sèche et se sentit soudain comme un gamin pris en faute. Ou pire, comme un morveux transi d’amour pour la grande sœur de son meilleur copain. Il finit par se reprendre et pénétra dans la modeste maison. La jeune fille de son souvenir était là. Avec quelques années de plus, certes. Elle camouflait très habilement ses anciennes brûlures et il se dégageait d’elle une aura de fierté. Elle était devenue une dame et avait choisi de toiser les visiteurs pour couper court à leurs tergiversations. Oui, elle était souillée, et alors ? Voilà ce que sous-entendait son attitude. Elle scruta donc l’inconnu qui se présentait devant elle et ne lui laissa pas le temps d’ouvrir la bouche qu’elle l’étreignait déjà. Hexner passa la soirée et la nuit avec la jeune femme, lui contant ses voyages, passant sous silence certaines mésaventures, prenant note des changements qui avaient eu lieu à Bershmek. Elle lui appris que sa famille n’avait jamais eu l’intention de l’héberger mais avait eu le bon ton de lui accorder une rente et un logement décent. Il devina la profonde solitude qui rythmait son existence, à peine troublée par son majordome grincheux et par les très rares visiteurs. Elle sortait à peine, craignant les regards, devenant petit à petit une sorte d’ermite enfermée dans sa carapace. Une coquille qui avait fondu aussitôt en présence du jeune homme. Avec timidité, elle s’enquit du devenir de sa famille et fut surprise qu’Hexner n’ait aucune nouvelle. Ce dernier sentit poindre en lui la perfide honte d’avoir abandonné les siens comme l’avait fait son oncle et s’en ouvrit à son amie. Elle ne put que lui conseiller de se mettre en quête des siens mais le jeune homme n’était pas dupe. Elle n’oserait jamais le dire mais elle espérait qu’il ne reparte pas. Peu importait l’évolution de leur relation tant qu’il était près d’elle. Il était probablement l’un des rares à ne pas l’avoir rejetée à cause de son apparence et il se rendit compte que quitter Melythis serait aussi difficile que lors de son départ de Bershmek. Au petit matin, Hexner laissa la jeune femme endormie avec un petit mot promettant de revenir la voir. Ce qu’il fit, résidant une demi-année à Benfeluir avec Kjarren coincé par une jambe cassée lors d’une expérience hasardeuse avec un chameau.
Hexner ne pouvait pas éternellement séjourner dans cette cité du Fahadji. Son amie avait raison : il avait abandonné les siens pendant bien trop longtemps. Mais comment savoir où ils pouvaient bien être ? Bershmek était un bon point de départ mais avec le Grand Exil, n’était-il pas plus simple d’aller directement à Hiloroth ? Il s’en ouvrit à Kjarren qui décida que son apprentissage était achevé. Ce serait leur dernier voyage, vers le nord. Le marchand lui glissa également qu’il arriverait peut-être, depuis cet endroit perdu, à rendre ses lettres de noblesse à son nom et à devenir un homme important. Assez important pour réunir sa famille auprès de lui ainsi qu’une douce amie de sa connaissance. Cet homme était vraiment perspicace. Melythis, cependant, ne fut guère ravie par la décision du jeune homme et lui arracha la promesse de revenir la voir ou, du moins, de lui faire parvenir de ses nouvelles. Cette fois, ce fut elle qui l’embrassa sur le front avant qu’il ne la quitte et il grava son sourire dans sa mémoire.
Epilogue:
Le voyage vers le nord fut éprouvant, pénible et dangereux. Kjarren avait même engagé une paire de mercenaire, comme s’il craignait un mauvais coup du sort. Les deux hommes, de sinistres compagnons, gagnèrent leur solde en écrasant efficacement des groupes de créatures agressives et saluèrent Hexner avec chaleur quand il les quitta pour achever son périple seul. Le jeune homme endura le froid et la faim, la pluie et le vent. Il croisa des gens faméliques et craintifs par endroit. Il connut une profonde solitude en traversant des contrées désolées. Puis vint la montagne. Le jeune homme sentit sa volonté mise à rude épreuve. Cet obstacle était usant et ses réserves bien trop maigres. Il crut sa dernière heure arrivée jusqu’à ce qu’il tombe nez à nez avec un petit groupe d’individus disparates. Il s’agissait, par chance, d’un groupe de chasseurs en quête de gibier mené par un dénommé Sergio Odop. C’est un homme taciturne, peu bavard mais très compétent dans ce milieu périlleux. Il guida, avec ses compagnons, le jeune homme vers le chemin menant à sa destination avant de se fondre dans les environs avec une aisance qu’Hexner lui envia. Ce contretemps n’avait duré que deux jours mais il avait aiguisé l’impatience de Llywella. Hiloroth était désormais si proche, à portée de sa main et pleine de promesses. Tout autant que pleine de zones d’ombre et de périls, pour ce qu’il en savait.
Cela faisait désormais un peu plus d’une saison que le jeune homme avait intégré la cité, peinant à y trouver sa place et déployant d’intenses efforts pour s’habituer à sa nouvelle existence.
- Psychologie:
Voyageur dans l’âme, Hexner a appris à s’ouvrir aux autres et à ne pas juger autrui à son apparence ou ses origines. De fait, il jauge les autres à leurs actes et apprécie les individus qui ont acquis leur position par la force de leur volonté. Déterminé et ambitieux, il ne lésine pas sur les moyens d’atteindre ses objectifs mais rechigne à tomber dans des combines illégales ou périlleuses pour la vie d’autrui ou la sienne. Dur en affaire, il sait récompenser celles et ceux qui lui viennent en aide et se montre d’une inaltérable fidélité envers ses amis. D’un caractère généralement discret, il apprécie la compagnie des enfants et n’hésite pas à leur consacrer du temps, estimant qu’il s’agit là d’un investissement durable sur l’avenir, sans pour autant avoir d’arrières pensées à leur égard. Il se montre souvent plus méfiant envers les adultes, les jugeant plus complexes et retors mais également indispensables à ses projets. Ses nombreux voyages ont éveillés en lui un très grand intérêt pour l’histoire et le folklore d’Arathiel, suscitant son admiration dès qu’il a l’occasion de croiser un érudit.
| Caractéristiques Force.10 • Constitution.10 • Dextérité.10 • Volonté.10 • Charisme.12 • Pouvoir.10
Points de Vie : 30/30 • Points d'Essence : 20/20 • Bonus de Dégâts +5 • Esquive : 30 %
| Compétences de Base
Combat : 30 % Tir : 15 % Athlétisme : 15 % Vigilance : 20 % Discrétion : 15 % Intimidation : 15 % Baratin : 25 % Survie : 15 %
| Compétences Spéciales
Magie : 0 % Érudition : 10 % Légende : 20 % Médecine : 0 % Equitation : 0 % Éloquence : 30 % Marchandage : 40 % Larcin : 0 % Dressage : 0 % Pistage : 0 % Navigation : 0 % Jeu : 0 % Artisanat (Variable) : 0 %
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Traits
- Barroudeur:
Vous avez couru maintes régions d'Arathiel, de ses montagnes jusqu'à ses mers, de ses forêts jusqu'à ses vallées, laissant en vous d'innombrables souvenirs gravés à jamais.Vous avez une connaissance relative de la géographie d'Arathiel et de ses différentes particularités, ainsi que des différentes cultures des peuples.
- Ami des enfants:
Tout le monde vous le reconnaît, vous avez le don d'attirer la sympathie des enfants. +4 aux tests de charisme envers les enfants, +20% de bonus pour les test d'éloquence envers les enfants.
- Étiquette:
Vous connaissez bien les mœurs de la haute société et savez comment vous comporter. Vos interactions avec les bourgeois ou les nobles en sont facilitées.
| Equipement
Armes : Armures :
Sac :
Encombrement : 0/200 | Expérience Xps gagnées : 300 Xps dépensées : 300 |
Dernière édition par Morwën Eärindor le Dim 22 Juin - 18:20, édité 2 fois |
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