1.2 - Le Seigneur de la Discorde

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Était-ce la fin de cet étrange duo qui c'était formé pour apporter chaos et confusion au sein même des groupes qui avaient demandés leur efforts ? Dans les ténèbres qui entouraient Thist et Gorfag seul une lointaine douleur persistait, un goût désagréable de métal dans la bouche et un vrombissement malveillant à leurs oreilles. Alors même que la mort c'était penchée sur vous, quelque chose vous avait convoqué, quelque chose vous avait appelé...

Ouvrant soudainement les yeux, vous vous retrouvez tous deux sur un sol noir et froid à la texture terreuse. Les airs vibrent et vrombissent tout autours de vous alors que vous découvrez avec stupéfaction le lieu dans lequel vous vous trouvez. Tout est terne et une odeur de terre imprègne les airs, vous êtes sur ce qui semble être un morceau de terre, un piton rocheux au milieu d'une étendue vide... Le paysage autour de vous semble irréel, des immeubles flottent dans les airs, ils sont à l'envers et pointent vers le vide. De votre piton vous regardez en bas pour ne voir que le néant. Aucune couleur ne transparaît, si bien que vous avez tous deux la peau grise et que les ombres tout autours sont violacés. Des silhouettes monstrueuses se disputent dans les immeubles inversés, Humains, Elfes, Nains, Ogres, Draconides mais aussi Justes, Smilys, Minotaures, Hobbits, Harpies, Drow, Anciens et d'autres créatures dont vous ne connaissez pas le nom. Des hurlements et des cris résonnent de tous ces conflits alors qu'un rire rauque vient étouffer le moindre murmure pour ne laisser qu'un silence glacial.

" Hum, hum...
Alors c'est à cela que vous ressemblez...
Piètres vivants que voilà. "

Debout, regardant dans les immeubles à la recherche de l'origine de la voix, il vous sembla tout à coup que le piton de terre sur lequel vous vous trouviez était en train de rétrécir, rétrécir, rétrécir .... pour ne devenir qu'une petite plateforme de quelques mètres carrés juste assez grande pour vous deux. En posant vos regards sur vous, aucune blessure n'était visible et il vous semblait aussi que vous n'éprouviez aucune fatigue, pourtant quelque chose tremblait en vous, pouvant provoquer une réaction épidermique.

" Allons, allons.
Ne tremblez pas, pas encore, et levez plutôt les yeux.
Observez celui qui insuffle le chaos en toute chose !
J'ai une proposition à vous faire. "

La voix rauque vibrait comme l'acier frappé et s'enroulait dans les airs pour se montrer plus séduisante. Montant votre regard vous purent discerner sans aucun mal la forme d'un visage gigantesque dans ce ciel fantasmagorique et tortueux. Des yeux en triangle, menaçant et rejetant une fumée noire qui s'éparpillait en nuages, se transformant en scènes de la vie représentant comme autour de vous des scènes de dispute exagérées. Un nez fin et long sous lequel venaient percer des dents acérés, déchirant le ciel comme une fissure déchire le sol. Ce visage nuageux et menaçant vous observait et semblait attendre une réaction ou une réponse.

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Gorfag avait frappé de toutes ses forces, et le malheureux qui avait eu l’audace de se trouver face à lui devait maintenant avoir la langue qui lui léchait les intestins. Il l’avait tranché en deux, comme un bucheron s’occupant d’une buche. Dans l’action, il n’avait presque pas senti les lames et les piques qui vinrent de nouveau percer son corps. Il voulait combattre encore, mais ses jambes se dérobèrent, et il tomba à genoux. Des ombres se jetèrent sur lui, et il les repoussa d’un revers de bras, en grognant de colère. Il sentait du sang dans sa bouche, et sa vision se troublait. Le frappait-on encore ? Il n’en savait rien. Etait-il en train de mourir ? Cela y ressemblait. S’agissait-il d’une fin glorieuse ? Il en doutait. Il avait encore tellement de choses à faire… Il ne pouvait pas tomber ici, pas maintenant. Non, il n... Un voile noir s’abattit sur le géant, tandis que son corps lourd allait épouser les pavés d’Hiloroth…

Puis vint l’appel. Quelque chose, ou quelqu’un, sembla lui chuchoter à l’oreille. Fébrile, Gorfag ouvrit les yeux. Il se releva, ses mains prenant appui sur un sol noir, semblable à de la terre… Etait-il à l’extérieur ? Il comprit rapidement que non. Cela ne ressemblait pas aux terres qu’il avait parcourues. Où était-il ? Le géant nota la présence de Thist, à ses côtés. Ils n’étaient plus blessés, visiblement. Le jeune Chef ne ressentait plus ni douleur ni colère. Comme si il ne s’était pas battu. Mais il ressentait un tremblement, au plus profond de lui. Comme si son âme elle-même s’agitait. Une sensation étrange, qui provoqua des frissons sur sa peau grise. Grise ?! L’ogre regarda ses mains, effaré. Mais que se passait-il ?

Portant son regard sur ce qui l’entourait, Gorfag comprit alors où il était. Le paysage, étrange, ne ressemblait à rien de connu. De grands bâtiments flottaient dans le ciel, pointant vers le bas. Il ne savait pas qui était à l’envers, mais rien ne tournait rond. Des formes se battaient dans le ciel. Minotaures et smilys, Nains et humains, tous semblaient occupés à s’entretuer. Un large sourire naquit sur les lèvres du cannibale. Il était mort, et c’était là l’après-vie. Une bataille permanente ! Il allait s’amuser comme un fou. Il ne restait plus qu’à savoir comment descendre de ce piton rocheux sur lequel ils se trouvaient. Piton qui semblait rétrécir.

C’est à ce moment qu’il entendit une voix puissante. Un visage inconsistant et pourtant bien réel déchirait le ciel. Gorfag ne savait pas de quoi il s’agissait, mais il semblait évident que ce n’était pas là un simple tour de magie. Il avait affaire à une entité de nature presque divine. Qui, visiblement, avait une proposition à leur faire. S’il s’agissait d’aller écraser quelques crânes, l’ogre était partant ! Mais il avait une question à poser, avant tout.

« T’qui toi ?! » hurla-t-il en direction du ciel.

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Cette bataille effrénée n'a pas été la meilleure expérience du pauvre voleur, et encore moins un succès fulgurant pour s'en aller de cette mêlée. Ce court passage dans la vie n'allait pas l'encourager à retenter sa chance face à une meute de fous furieux prêts à lui faire mordre la poussière. En ouvrant légèrement les yeux, sa première réaction fit de ne ressentir aucune sensation de douleur après avoir reçu tant d'assaut sur son corps fragile. Comment cela se pouvait-il? Il ne comprenait en rien ce qui aurait pu le sauver de cette infâme situation. Sa surprise fut encore plus grande quand il ouvrit suffisamment les yeux et qu'il vit ce qui l'entourait.

En effet, ceci n'est pas un endroit d'ordre naturel, la logique et la gravité n'ont pas de place dans cet espace. Aurait-il finalement succombé à cette bataille? Serait-ce ceci la résolution de l'énigme de l'après-vie?
Tous ces êtres s'affrontant, comme motivés par l'idée de sauver leurs âmes du néant, serait-ce cet endroit où vont les êtres qui ont commit des méfaits dans leur ancienne vie? Qu'est-ce qui pourrait être suffisamment révoltant dans la vie de Thist pour qu'il se retrouve dans cette situation? Son passé auprès de Hartomiund? Accompagné de cet ogre sanguinaire qui plus est.

Cette plateforme n'envisageait rien de bon, si tant bien que s'il tombait ca le tuerait, s'il n'était pas déjà mort. C'est à ce moment là que la voix, les images et le visage atteignèrent Thist. Totalement désœuvré d'une situation si irrationnelle.
Au final, il semblerait qu'une entité divine, ou pire, se trouvait au-dessus de lui, ou ailleurs peut-être. Ces êtres que le voleur à toujours nié l’existence tant qu'il n'en aurait pas vu un de ses propres yeux. Etait-ce le moment pour lui de revenir sur ses dires et croire à ses stupidités de prêtre?
De ses restes de connaissances en religions, nul ne référençait quelque chose comme cette entité. Qui semblait bien plus maléfique que bienfaisante. Celle-ci souhaiter leur proposer quelque chose, accepter un marché, ou toute autre idées de la part de ce diable était-il sensé? Mais avait-il au moins le choix? Il regarda la créature, telle qu'elle soit, et dit.

"Il est certain que vous êtes incontestablement le maître du chaos, Seigneur. Je ne puis dire qui vous êtes, et je dois l'avouer, ca ne me rassure pas le moindre du monde." Reprenant son souffle, il ajouta : "Quelle est cette proposition? Quels sont les enjeux en cas que l'on accepte ou refuse votre offre?"

Bien qu'il tachait de rester calme et de ne pas montrer la frayeur dans sa voix ou son regard, ne pas savoir ce qui se passe tout autours de lui ne l'aidait guère. Sa seule volonté est de partir de cet endroit maléfique.

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Résonnant dans les airs, une vibration émana de la forme dans les cieux faisant écho à un rire supérieur. Les nuages grossirent tout en s'assombrissant, augmentant la tension qui étaient en vous et diminuant vos perceptions des mouvements alentours...

" Je suis celui qui annonce la fin des temps.
Après mon passage s'animent le désordre et la folie des vivants.
Vous rassurer ne m’intéresse pas, et vous n'êtes ici que par ma volonté d'être supérieur.

Entre les mondes, entre les temps, je vous accorde une chance d'ouvrir à nouveau les yeux dans vôtre champ d'existence.

Mais rien ne s'accorde par altruisme ici, ceci ne se fera qu'à condition.
Une servitude volontaire qui ne pourrait être contradictoire avec vos propres projets.

Gorfag, petit Ogre qui se rêve géant. Ne souhaites tu pas pouvoir dévorer tes adversaires et être le père d'une nouvelle race d'Ogres. Puissants et sanglants, maîtres des grandes terres ?

Thist, enfant déshérité, ne rêves tu pas de gloire et de pouvoir ? De la chute des puissants ? Et de ceux qui se pensent intouchables ?

Voici ce que je vous propose, la réalisation de vos rêves, pouvoir réaliser vos ambitions. Sous mon égide vous vous élèverez, par le chaos vous m'honorerez et forgerez cet Arathiel que tous convoitent.

Que dites vous ?
Alors ? Que dites vous ? "

Tout était noir autour de vous, des tourbillons de feu et d'éclairs violacés silencieux pour vous pousser à répondre. Seul vos essences semblaient vibrer et résonner dans ce qui était cet entre monde de discorde et d'explosion.

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"Ah !"

Un dieu, donc. Ou quelque chose d'approchant. Au vu du décors, il ne devait pas s'agir d'un gars très fréquentable. Exactement le genre de l'Ogre ! Lui même n'était pas du genre amical. Bien sûr, le noir, les ténèbres, et la désagréable impression que son intérieur était déchiré, tiraillé par la folie environnante, cela n'était en rien agréable. Mais bon, s'il avait bien compris, il était mort. Et ce gars pouvait le ramener à la vie. Qui plus est, il leur promettait la réalisation de leur rêve.

Gloire et pouvoir, chute des puissants... Hé, son compagnon humain semblait avoir plutôt pas mal de choses en commun avec lui, en fait ! Un type bien plus louche qu'il ne semblait l'être. Ils étaient tous les deux des enfants déshérités, en plus. Enfin, dans son cas, la situation était assez particulière. Toujours est-il que, même si la proposition sentait l'entourloupe à plein nez, il n'avait guère le choix. ET il avait juré de ne jamais dévier de son objectif. S'il devait se damner pour cela, alors ce n'était qu'un bien maigre sacrifice.

"Ca m'va ! J'vais t'foutr' un bordel comme t'en auras j'mais vu, mon grand !"

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Le voleur grimaça quand cette maudite entité exprima "enfant déshérité". S'il ne l'avait pas divulgué lui même c'est qu'il ne souhaitait certainement pas que des brigands tels que ses anciens camarades le sachent. Et celui qui le découvrit n'était pas moins que ce monstre sanguinaire de Gorfag.
Celui-ci d'ailleurs avait des ambitions fortement discutables, devenir le père d'une nouvelle race d'ogres? Thist ne douta pas une seconde que cela cachait quelque chose dans son histoire de bien plus réaliste et bien moins honorable. A l’appellation "petit ogre qui se rêve géant", le jeune homme cacha très simplement un rire intérieur.

Donc cette chose lui propose non seulement de le ramener à la vie, mais en plus de lui apporter tous ses désirs? Evidemment il n'avait pas parlé des conditions et des risques qui en endurent, et ceux-là ne doivent pas à être à prendre à la légère. Toutefois la situation n'étaient pas aux doutes, et encore moins à l'hésitation, après tout sa réelle première motivation était de survivre, quoi qu'il en coûte.

"Tout Arathiel ne connaîtra jamais ton nom autrement que par des miracles et la gloire qui t'es dû, Ô Puissant Seigneur."

Même en situation critique, les belles paroles doivent bien faire avoir un petit effet positif au vis à vis d'une créature avide de pouvoirs après tout.

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Le son d'un souffle profond sembla vibrer dans vos têtes d'une manière des plus désagréable. Rapidement suivit d'un rire discret qui accompagnait les ténèbres grandissantes. Bientôt seul le noir vous entourait et vos voix n'émettaient plus rien qu'un souffle glacé. Vos corps s'alourdir pour être comme des enclumes, impossibles à déplacer, vous faisant ressentir un contact froid et dérangeant. Une fois de plus l'horrible sensation du touché de la non vie s'instilla en vous, parcourant vos veines, vos muscles et vos os pour provoquer frissons et maux d'estomac. Votre corps tout entier semblait s'éveiller d'un sommeil douloureux, plusieurs pointes vous secouant intérieurement aux endroits même touchés par les attaques de la foule en furie qui vous avait mis à bas.

Soudainement, vos yeux s'ouvrirent alors que de violents spasmes ébranlaient vos intestins vous obligeant à vous tordre pour vomir un infâme liquide verdâtre et gluant qui encombrait vos ventres. Après plusieurs longues secondes à vomir tripes et boyaux, vous repreniez conscience de vos corps, froids, glacé même comme ceux des morts. Une faible chaleur semblait renaître difficilement alors que vous étiez situé sur des stèles de marbre froides, nus dans l'obscurité. Le moindre de vos bruit résonnait et en dehors de la douleur qui faisait frisonner vos corps il vous semblait que vous étiez perdus dans les ténèbres...

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"Euh..."

Gorfag cracha un molard encore teinté de vert sur le sol. Quelle sensation désagréable ! Visiblement, ils avaient été réincarné, ou quelque chose comme cela, visiblement. De la chaleur semblait revenir doucement dans son corps encore froid.

"Où qu'on est ? C'pas l'truc où vous foutez vos morts ?"

Sans qu'il ne sache vraiment pourquoi, l'ogre avait parlé à voix basse. Il était inutile, pour l'instant, de crier. Tant qu'ils ne savaient pas où ils étaient...

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En guise de réponse, Thist accorde un hochement de tête à son camarade d’infortune, semblant visiblement souffrir en essayant de se remettre debout. Vos muscles vous paraissent lourds et bien que vos mouvements se facilitent aux furs et à mesure de vos respirations, l’impression que votre corps a demeuré mort pendant un moment persiste. Il vous est difficile de vous réchauffer tant la température de la pièce est basse et vous remarquez que votre équipement n’est pas présent autour de votre lit mortuaire, vous n’avez même pas un vêtement pour vous couvrir.

Observation:

Le temps passe et votre corps vous répond un peu plus. Vous êtes capable de vous tenir debout et marcher sans problème. Ce n’est qu’après plusieurs minutes que vous pouvez entendre des bruits de pas derrière vous alors que l’obscurité est repoussée par la lueur d’une bougie. Un individu, visiblement un humain de taille inférieur à la moyenne et d’une carrure fine, vêtu d’un robe très ample et très épaisse semble descendre dans la pièce dans laquelle vous vous trouvez. Aucun autre son que celui de ses pas, de sa respiration et de la flamme qui crépite ne sorte de sa personne. Il porte également diverses fioles à la ceinture d’un liquide que vous n’arrivez pas à identifier. Son visage est couvert par une capuche qui semble être le prolongement de sa robe. Derrière lui, aucun autre son ne semblait venir, cette personne était sans aucun doute seule et ici pour s’acquitter d’une tâche bien précise, sûrement une personne travaillant ici.

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Bordel, ils étaient vraiment morts, en fait ! Enfin, plus maintenant. Ou peut-être que si, mais plus vraiment. En fait, il n’en savait rien, et l’esprit encore un peu embrumé de l’ogre préféra balayer ces réflexions sans intérêts au profit d’une autre pensée, bien plus importante. Il avait Faim. Il était resté allongé, se contentant d’un rapide coup d’œil à son compagnon. L’humain semblait aller bien, malgré les douleurs qui semblaient l’accabler lui aussi.

Gorfag sentit la chaleur revenir peu à peu dans son corps, un peu comme lorsqu’on se réveille avec un membre mort, et que il reprend vie doucement. C’est à ce moment qu’il perçut la présence d’une troisième personne. Enfin, il la vit arriver : plutôt frêle, la silhouette éclairait la pièce à l’aide d’une bougie. Malgré sa faible connaissance des rites humains, et surtout des rites mortuaires, le guerrier devina qu’il devait s’agir d’un embaumeur, un de ces gars chargés de préparer les morts.

D’humeur farceuse, ou méchante, selon les points de vue, il attendit que la personne fut suffisament proche, presque à portée de bras, pour se redresser subitement, un sourire mauvais éclairant son visage, dévoilant ses dents pointues.

« S’lut ! T’saurais où qu’sont nos ‘ffaires ?! »

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L’individu continuant pendant quelques temps à errer entre les différents cadavres, vérifiant plusieurs choses, leur soulevant le torse, puis chacun des membres. Pour certains, il saisit une de ses fioles et semblent leur faire boire le même liquide que vous avez vomi peu de temps auparavant. Toujours silencieux, vous guettez la situation en silence en préférant apparemment prendre le préparateur en question par surprise. Lorsqu’il arrive près de toi Gorfag, visiblement pour t’inspecter, tu restes les yeux fermés sur ton lit de pierre, simulant à la presque perfection un de ces nombreux cadavres. Ou peut-être que simplement l’individu ne s’attends pas à voir quiconque de vivant par ici.

Surgissant de nulle part, tu te dresses face à lui, ta farce semble marcher à la perfection au vu du sursaut que fait le jeune homme. En effet, avec la lumière de la bougie et ton nouveau point de vue, tu distingues un visage jeune, probablement à peine plus de vingt ans. Il porte également sur sa robe désormais plus visible diverses traces de son appartenance au culte d’Eventorn, premier né des humains. Le jeune homme possède des yeux marron, des joues creusées et une petite touffe de cheveux châtains sur la tête. Il te regarde avec stupéfaction alors que tu commences à lui parler.

« Aaa…Ah ! »

Il pousse un cri dans ta direction Gorfag, significatif de la surprise et probablement de l’horreur, te regardant complètement crispé alors que ses membres se mettent très clairement à trembler les uns après les autres. Il en lâche sa bougie qui vient s’écraser sur le sol, toujours allumée. Tu vois qu’il te regarde terrorisé pendant bien deux ou trois secondes avant d’effectuer plusieurs pas en arrière, essayant apparemment de garder suffisamment de sang froid pour ne pas s’enfuir en courant. D’une voix tremblotante, il t’adresse ces quelques mots.

« Mais.. mais, que faites-vous ici par Lô et Yla ? C’est une zone strictement réservée au personnel de la Nécropole ! Qu’avez-vous fait des corps qui étaient ici ? »

Vous pouvez tous les deux voir qu’il semble clairement essayer de rationnaliser la situation, tout en ignorant la question de l’Ogre. Il reste cependant apeuré et pas vraiment sûr de la situation qui est en train de se produire sous ses yeux.

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« Ahahahaha ! »

Gorfag essuya une petite larme qui coulait d’un de ses yeux noirs. Son corps massif était parcouru de soubresauts, tandis qu’il revoyait encore la scène dans son esprit. Le jeune homme avait de la chance, l’ogre hésitait entre lui faire peur et le tuer. Cette deuxième option demeurait envisageable, par contre. Mais il avait besoin de son équipement.

« J’tais mort. ‘Fin, z’avez cru qu’j’tais mort ! Mais j’l’étais pas. Ptet un poison ? J’sais pas. »

L’ogre se mit debout, ses pieds lourds épousant le sol froid du caveau. Il se fichait bien d’être nu, et ses organes masculins semblaient même apprécier d’être un peu à l’air libre, ballottant doucement entre les cuisses du géant. Il fit quelques pas en direction de celui qui devait être une sorte de prêtre, visiblement serviteur de ce gars, là, celui que les hommes prenaient pour une divinité. Alors que bon, Gorfag le savait bien, les dieux cela n’existait pas. Ou peut-être que si, ou vu de la chose étrange qu’ils avaient vu. Il allait devoir en parler avec Thist, savoir s’il avait fait le même rêve étrange.

Le guerrier fit en sorte d’être assez près du jeune garçon, afin de pouvoir l’attraper rapidement si le besoin s’en faisait sentir.

« J’ai b’soin d’mes affaires, j’t’ai dis. Sont où ? »

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L'homme continua à faire plusieurs petits pas en arrière pour tenir Gorfag à distance et l’empêcher de trop s’approcher. L’Ogre ne put pas réellement venir aussi proche de l’humain qui l’aurait souhaité, mais il réduit tout de même la distance. Lorsque le colosse évoque qu’il était mort, l’homme émet un nouveau sursaut, comme si ses pensées se confirmaient. Il secoue la tête au fur et à mesure que le géant continue sa phrase. Gorfag, dès que tu prononces une seconde fois que tu recherches tes affaires, l’homme sourit. Tu ne sais pas vraiment si c’est parce que tu as probablement l’air un peu ridicule, sombre, avec ton corps éclairé uniquement par une bougie ou si c’est parce qu’il tente de reprendre ses esprits et de se montrer compréhensif. Quoi qu’il en soit, tournant les yeux vers toi pour te répondre, il dit simplement.

« Oh.. oui vos affaires bien sûr, elle se situe en haut de la Nécropole, là où on rassemble les effets avec lesquels nous retrouvons les cadavres. Vu que ce n’est qu’un malentendu, elles vous seront… restituées. »

Baratin:

Alors qu’il parle, vous pressentez tous les deux que quelque chose ne tourne pas rond, sa manière de parler n’est pas très claire, il hésite un petit peu et son changement soudain d’attitude vous laisse penser qu’il n’est pas digne de confiance. Serait-ce votre paranoïa ? Ou encore le Seigneur de la discorde qui murmure à votre oreille ? Difficile à dire, mais instinctivement, vous avez l’impression qu’il ne vous dit pas tout. Surtout que Thist sait que vu l’endroit où lui-même et Gorfag sont tombés, il est peu probable que vous ayez été ramassé avec autre chose que vos vêtements tâchés de sang, la foule ayant probablement prélevé sur les corps armes et argent. Une petite pensée pourra très vite envahir Gorfag au sujet de sa plaque ventrale ou même pour vous deux l’idée qu’une fois de plus, vous vous retrouvez dépossédé de ce qui vous appartient. Mais en attendant, il semblerait que le jeune homme face à vous vous invite à le suivre, avec un petit sourire timide.

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La blague n’était plus drôle. Les traits jusqu’alors déformés par un sourire carnassier redevinrent durs et sévères. Un étincelle de colère, qui risquait de mettre le feu au poudre. S’il avait s’agit d’un simple prêtre, alors nul doute qu’il aurait agi autrement. Gorfag ne pouvait savoir pourquoi, mais il sentait que ce type leur mentait. Quelque chose dans ses tripes lui soufflait à l’oreille que le jeune homme essayait de les tromper. Pourquoi et comment, il n’en savait rien. Mais il n’aimait guère cela.

« J’aim’ pas qu’on s’moque d’moi… », gronda le géant, avant de s’élancer vers la créature frêle qui lui faisait face. Le but était simple. Empêcher l’homme en gris de s’enfuir. L’attraper par le cou, et s’assurer qu’il ne bouge pas. Pour le reste, il aviserait.

« T’as int’ret à tout m’raconter. »

Le ton était ferme, sans hésitation. Il était prêt à tuer, et, cela, même un idiot pouvait le lire. Il était déterminé, affamé, et, franchement, de mauvaise humeur.

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Bien évidemment, la situation n'allait pas en s'arrangeant. Après avoir eu une des discussions les plus étranges avec une entité magique, voir divine, il se réveilla nu comme un vers. Etait-ce un rêve suite à une situation proche de la mort? Ou encore la réalité et qu'ils sont désormais dans de sacrés beaux draps? Le voleur n'avait pas à la réponse à cette question, mais espérait avoir des éclaircissements en parlant avec Gorfag plus tard, lui étant aussi dans ce "rêve".

Il du remettre cette discussion à plus tard à l'arrivée de cet homme, ainsi que de la suite de la discussion enchaînée entre lui et l'ogre affamé. Cet homme leur mentait, cela ne fit aucun doute, et visiblement, même le cerveau dénué de réflexions de Gorfag avait su le deviner. Profitant de l'énervement de son ami de fortune, Thist enchaîna :

"Voyons mon ami, ne soyons pas grotesque. On sait pertinemment tous les trois Que nous ne retrouveront pas l'intégralité de nos... bien, au mieux nos linges puant la sueur et recouverts de notre propre sang. Piller deux personnes considérés comme morts dans la rue n'est pas envisageable : c'est une certitude."

Il reprit son souffle une seconde.

"Voyez-vous, je sens que vous nous cacher quelque chose très cher, et cela ne sciera ni à mon ami présent ici même, ni à moi. Et il n'a pas que l'allure de féroce, je vous conseil de tout nous raconter et je vous assure que tout se passera au mieux."

Thist garda la voix la plus calme et compréhensive possible, si Gorfag pouvait ne pas laisser encore un cadavre sur leur passage, ce serait formidable.

Compétence utilisée:

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Voyant que ses propos n’eurent pas l’effet escompté. L’homme se mit légèrement sur ses gardes alors que l’Ogre s’approchait de lui. Malheureusement pas très adroit, l’Ogre ne parvint pas à attraper l’homme qui se faufila sur le côté de ce dernier lorsqu’il essaya de l’attraper. Prenant une bonne dizaine de mètres de distance alors que le Mastodonte lui intimait de tout lui raconter.

Les mots du Géant semblèrent atteindre l’Embaumeur qui avait l’air totalement effrayé. Il sentait que l’Ogre était prêt à le tuer et lui, ne comptait pas mourir aujourd’hui. D’un rapide mouvement, il commença à faire demi-tour, abandonna sa source de lumière pour détaler, mais les mots de Thist le stoppèrent net dans son mouvement.

Jet de dés:

Se retournant, visiblement voyant l’opportunité de calmer la situation, le jeune homme examina pendant un instant le duo en se rendant compte qu’un deuxième cadavre venait de s’animer. Puis ses poings se serrèrent sous le stress d’une situation qu’il n’aurait probablement jamais imaginé même dans ses cauchemars. Il avait un Ogre nu, souhaitant l’étriper et un humain nu lui aussi qui semblait capable de canaliser cet Ogre et qui incitait un embaumeur à les aider tout en se trouvant dans une nécropole. Il secoua la tête avant de vous adresser la parole en hésitant quelque peu.

« Eh bien… En effet, nous n’avons probablement pas vos affaires. Et même si c’était le cas, en remontant pour les récupérer, vous seriez arrêtés par la garde en place ou la Voix d’Eventorn qui vous jeterez dans des geôles dans le meilleur des cas pour intrusion dans la nécropole. Si vous voulez un conseil, rejoignez les niveaux inférieurs. Tout en bas se trouvent des anciens tunnels menant un peu partout en ville. »

Il avait pendant ce temps continué à effectuer quelques pas en arrière, visiblement prêt à s’enfuir à tout moment. Surtout en cas de signe agressif de la part de l’Ogre. La pièce présentait dans son fond, sur la gauche des escaliers qui montaient et sur sa droite, des escaliers qui descendaient. L’homme ne semblait ici ne pas vous baratiner, les mots de Thist avait fait leur effet.

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Bien, déjà cet imbécile a bien stipulé les problèmes de la garde tout autours de cette nécropole, et les soucis qu'engendraient d'en sortir de manière frontale. Toutefois cela n'était guère une bonne nouvelle pour les deux complices de cette mort factice, il leur faut récupérer leurs effets, et non se balader nu comme des vers dans les profondeurs des catacombes de la ville. Thist se rapprocha précautionneusement de l'homme, tout en essayant de dégager un sentiment de confiance et de paix dans chaque pas. Il regarda l'embaumeur avec un léger sourire.

"Nous vous sommes très reconnaissants pour votre sincérité très cher, toutefois, il me semble bien difficile de parcourir les tréfonds de ces catacombes nus, et encore plus d'en sortir. N'avez-vous vraiment pas une idée d'où pourraient se trouver nos effets? Aussi minimes que soient ce qu'il nous a était volé?"

Il reprit son souffle, restant au même endroit.

"Voyez-vous, tout ceci est une grave méprise mon ami. Nous ne sommes point des criminels et ne voulons aucun tord à qui que ce soit. Nous avons été victimes d'un complot. Cela peut sembler dur à croire mais c'est tristement la réalité et en payons le prix fort apprésent. Je vous demande de nous aider et tout se passera bien, toutefois, veuillez cesser de vouloir tenter de fuir. C'est chose inutile."

Thist espéra que l'ogre allait comprendre son petit tour de phrases, et ne pas sauter à la gorge de ce pauvre cloporte.

Compétence utilisée:

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« T’as raison, P’tit. Ecoute mon pot’. Et r’ponds lui. »

Même si l’envie de défoncer la face du jeune homme le faisait grincer des dents, Gorfag parvint à demeurer calme. Il croisa les bras, enfonçant ses larges doigts dans ses biceps, serrant assez fort pour se laisser des marques sur la peau. Il suffisait de regarder ses pectoraux ou ses épaules pour voir la tension nerveuse et la colère qui l’habitaient.

Se rendre dans les souterrains, même nu, cela ne lui faisait guère peur. Son corps massif, l’épaisse couche de gras qu’il cachait sous sa peau et les années passées à l’extérieur l’avaient rendu très résistant au froid. Quand au combat, il se sentait en mesure de vaincre ce qui se mettrait en travers de sa route.

Mais ce qui le gênait, c’était la perte de ses affaires. Sa plaque ventrale était un souvenir de son passé, et il y attachait de l’importance. Et le reste de son équipement avait été gagné durement, dans la violence et le sang. Il n’aimait guère savoir qu’un quelconque humain avait mis ses sales pattes sur ce qui lui appartenait. Cela lui donnait envie d’éclater le premier type qu’il croiserait. Manque de chance, il s’agissait du jeune prêtre.

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L'Embaumeur regarda Thist s’approcher sans faire de mouvement, ses yeux virant de l’Ogre à l’Humain en se montrant plus insistant sur le premier. Sa nervosité ne semblait pas se réduire mais il tourna son regard vers l’enfant déshérité lorsque celui-ci commença à parler. Il l’écouta en hochant la tête, mais vous aurez très vite compris que quelque chose semblait l’agacer, le gêner dans ce que disait Thist. Il te laissera cependant finir avant de prendre une bonne bouffée d’air lui-même et de se lancer, toujours hésitant et crispé. Le sourire n’ayant pas beaucoup d’effet pour l’apaiser.

« Je comprends bien votre situation messieurs, je me doute que vous ne vous êtes pas relevés d’entre les morts par Yla ! Mais je ne suis qu’un Initié et ce n’est pas moi que vous devriez convaincre si je venais à vous faire remonter dans la Nécropole. Les gardes seraient d’abord curieux en explication, puis les Prêtres supérieurs. Je n’aurais plus aucune influence à ce moment-là. »

Eloquence:

Il prit de nouveau sa respiration et sembla réfléchir un instant, comme si dans sa bonté, il songeait à une manière de vous porter assistance. Comme un tic, il porta son index à son menton pendant plusieurs secondes avant de finalement vous adresser un regard désolé et simplement répondre.

« Désolé, c’est tout ce que je pense pouvoir faire. »

Cela insinuait pas grand-chose, il était à cinq mètres de Thist et toujours une bonne dizaine de Gorfag et toujours légèrement stressé. Un silence gagnait progressivement la pièce alors que deux options semblait s’offrir à vous, par à haut ou par en bas ? La Nécropole d’Hiloroth est grande et il est aisé de se perdre, mais la garde de la ville aura elle confiance en un Ogre et un Humain sans réelles attaches sociales ?

Aventurier Messages : 159

Cette réponse n'étant pas vraiment convaincante, et ne plaisait guère au voleur. Ce stupide embaumeur en savait certainement plus que ce qu'il en disait, et dans tous les cas, ils ne pourraient le laisser partir de suite sans prendre le risque d'être poursuivis nus par la garde qu'il prétend être au dessus de la nécropole. Cette situation n'était vraiment pas appréciable. Quel autre choix s'offrait à eux? Thist prit quelques secondes de réflexion, il lui fallait une idée, une idée suffisamment ingénieuse pour que cet être stupide ne remonte pas à la surface sans qu'ils soient sur qu'il ne dirait rien à personne. Aucune illumination ne vint à l'esprit du voleur, ils ne pouvaient se permettre de le laisser remonter.

Il se rapprocha suffisamment de l'embaumeur, espérant que l'ogre aurait l’intelligence suffisante pour comprendre qu'il ne faudrait pas le laisser fuir. Il sourit à l'homme, essayant d'être d'une voix rassurante et hospitalière.

"Mon ami, vous devez bien connaitre les environs, que diriez-vous de nous montrer le chemin? Peut-être il y a-t-il un autre passage plus discret où l'on pourrais récupérer nos effets sans causer de troubles dans ce lieu de respect?"

Il se rapprocha encore légèrement, tentant de rester le plus diplomatique possible.

"Ce serait vraiment très généreux de votre part de nous ouvrir la marche mon ami"

Au pire des cas, Thist savait qu'il pourrait compter sur la vivacité de la brutalité de Gorfag.

Compétence utilisée:

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"Nos affaires, ou d'autr' trucs."

Gorfag avait serré les poings, les yeux fixés sur le jeune homme. Il parvenait encore à contenir sa colère, mais envisageait de plus en plus d'enfoncer son visage dans le mur. Quelques coups bien placés suffiraient à le faire taire, à jamais. Cela ne l'aiderait pas à retrouver ses affaires, mais au moins cela aurait le mérite de le détendre.

Thist se montrait diplomatique, et cela avait plus ou moins marché pour l'instant. C'était la seule raison pour laquelle l'ogre n'était pas intervenu. Mais il ne comptait pas attendre encore longtemps. Se trouver ainsi, nu, dans un lieu inconnu ne l'enchantait guère. Et lorsqu'il pensait à ses affaires, perdues dans la ville, il enrageait d'autant plus. Alors, selon la réponse du petit, ou s'il tentait de fuir, le géant se ferait un plaisir de s'occuper de lui.

Spoiler:

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La situation qui avait semblait se détendre regagna tout à coup un semblant de pression, visiblement le jeune homme se rendit compte que les deux individus souhaitaient plus, il leur avait pourtant tendu la main, mais ils désiraient le bras. Une grimace passa sur son visage alors que Thist commençait à insister sur le fait qu’il devait bel et bien connaître une autre manière de remonter là-haut, de récupérer leurs possessions s’ils en avaient encore. Cette fois ci, il suivit les pas de Thist pour reculer à son tour lorsque le disciple de la discorde avançait. Son sourire sembla pourtant l’apaiser un peu. Mais l’atmosphère restait pesante.

Il mit un peu de temps avant de finalement répondre, visiblement toujours intimidé par la situation, il dut se racler la gorge à deux reprises sans vraiment savoir où regarder ni par quoi commencer. Il dirigea finalement son regard sur Thist et déclara d’un ton peu rassuré en montrant les escaliers derrière lui.

« Eh bien, ce sont des escaliers qui montent de la sorte, presque tous les étages sont similaires, je ne vois pas de façon de vous faire passer. L’accès est très surveillé comme je vous l’ai dit. Mais dans les niveaux les plus bas, peut être que vous trouverez des choses qui pourront vous être utile, je pense. »

Il commençait à jauger la situation et se préparer visiblement à s’enfuir si l’énorme Ogre décidait de lui bondir dessus comme il semblait prêt à tout moment.

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"Humpf."

Il n'était plus temps d'hésiter. Le temps passait, le moine lui tapait sur les nerfs et, visiblement, il n'avait plus d'informations à leur donner. De plus, il risquait d'alerter les gardes, à l'étage. Et puis, il faisait frais, ici. Et il avait faim. Autant de bonnes raisons de ne pas le laisser partir.

Le corps massif de l'ogre se mit en mouvement. Ses jambes puissantes propulsèrent son corps, lui donnant une vitesse qui confèrerait d'autant plus d'impact à son attaque. Il comptait bien écraser sa victime, sans lui laisser le temps de réagir. Le frapper de toutes ses forces, lui asséner un coups de poings pour lui briser la mâchoire, ou tout autre os qui viendrait se mettre sur son chemin...

Spoiler:

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Thist vit l'ogre bondir, certes c'était regrettable mais il ne fallait pas le laisser partir et prendre la risque que celui-ci les dénonces à cette fameuse garde prétendue à l'étage. Le voleur aimerait être certain de cette information et, avec un peu de chance, récupérer ses biens précieux. Après tout, tout ce me matériel lui avait coûté une petite fortune, et durement gagné. Toutefois le risque était grand et peut être un peu trop mortel pour tenter quoi que ce soit.

Toutefois tout ceci ne changea rien à la situation, et bien au contraire, lui parvint une idée un peu folle. Mais pour la confirmer il leur faudra s'occuper de l'embaumeur. Il chargea à son tour, peut-être arrivera-t-il à maintenir cette victime, ou encore si l'ogre le rate. Tout en criant à Gorfag :

"Tachons de ne pas imbiber ses vêtements de sang si possible!"

Action offensive:

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Les deux individus furent bien trop rapides pour le pauvre embaumeur et ils lui bondirent dessus avec une grande violence, souhaitant visiblement en finir de ce cher initié qui n’avait voulu que les aider. Le coup de l’Ogre fut cependant bien trop lent et l’homme qui s’attendait à de la violence depuis un moment déjà ne fut pas pris par surprise et esquiva le massif coup qui l’aurait probablement assommé d’un seul impact d’un pas de côté. Le coup de poing de Thist le frappe en plein dans la mâchoire cependant, lui arrachant un cri de douleur. De son côté, il attrapa ce qui ressemblait à un couteau, probablement nécessaire dans son travail pour essayer de se défendre, sachant très bien qu’il ne pouvait désormais plus s’enfuir. Son arme s’enfonça dans le côté de l’Ogre et il fit tourner la lame pour essayer de venir à bout du mastodonte qui n’était pas prêt de tomber.

Combat tour 1:

Retirant la lame, avant que vous puissiez réagir, l’individu désespéré se battait comme un diable en sachant qu’il finirait dévoré par l’Ogre s’il venait à périr dans ce combat. Il se doutait que vous n’alliez pas vous contenter de lui mettre une raclée. Il reprit son arme à pleine main pour mettre un violent coup d’estoc dans le gras de la source de sa peur, le blessant par la même occasion. Le Géant eut un sentiment de faiblesse alors que sa chair se faisait taillader par ce vulgaire petit troufion qui imposait beaucoup de résistance. Son deuxième coup ne fut cependant pas couronné de succès.

Combat tour 2: