2 - Au Troll Barbu

Le calme était revenu ! Les draconides pansaient leurs blessures, encore abattus par la mort de leurs camarades. On pourrait lire si on y prenait la peine, une forme d'incompréhension sur le résultat d'une banale bagarre de taverne, qu'ils pensaient à leur avantage. Par ailleurs en arrière-plan, déjà on s'activait à nettoyé le sang et ramasser les meubles renversés et remplacer ceux qui étaient détruits. Les poches des bandits au foulard rouge furent fouillées pour remboursement de la casse. Le butin fut maigre ! Les draconides furent aussi mis à contribution, l'un des survivants moins blessé, jeta une bourse dans les mains de la pauvre fille qui ne faisait que suivre les demandes du patron. Puis il se leva en portant son camarade sous l'aisselle. En passant près d'Hakem il lança :

"Merci pour l'aide l'ami ! Désolé que ton amie soit morte pour ça ! Je suis T'Raksh le virulent ! Si un jour tu as besoin d'aide va dans notre quartier et demandes-moi !"

Il posa sa main libre sur l'épaule du juste toujours prostré près du corps de Lina, et se dirigea vers la sortie en disant qu'il revenait prendre les corps de ses amis. de son côté Hakem entendait a peine ce qui se disait, il était comme dans un tunnel de silence ou seul le corps de son amie était visible dans la lumière de sa sortie. Il lui revenait en mémoire des scenes de vie en sa compagnie, les combats qu'elles avaient menés et ses victoires éclatantes ! 

fouille:

Calmement il fouilla dans les poches de Lina, avec méthode et attention, il trouva une bourse pleine de 20 druk d'argent et une pièce d'or, cachée dans une poche secrète de la veste de la bretteuse malchanceuse. Il aurait largement de quoi payer des funérailles dignes de ce nom. Il chercha du regard le hobbit et le trouva en discussion avec le type louche qui était le commanditaire du moment de son amie. Il se dégageait de drôle de sensations de cet homme qui venait de noter des choses sur un carnet qu'il remis en place dans un repli de sa robe de mage. Ils semblaient se connaitre et Quenotte faisait montre d'un air obséquieux qu'on ne rencontre que chez les serviteurs les plus serviles !

Il prit soin de laisser une note a ses compagnons leur disant qu'il allait de ce pas procéder aux démarches pour accomplir les rites funéraires qu'il s'était promis de donner en hommage à la mémoire de son ami. Les affaires de Quenottes n'étaient pas encore complètement les siennes : après tout, il n'était qu'un simple garde du corps !