Une étrange sensation envahissait mon corps, une douleur insupportable. Alors que mes yeux s'ouvraient difficilement, permettant à peine de capter la lumière tant il m'a semblé les avoir fermés longtemps. Je commençais à ressentir la caresse de l'eau sur ma peau, les bruits de nages de mes confrères déjà éveillés voguant autour de nous. Mes muscles reprenaient peu à peu des forces et je parvint après quelques minutes à enfin donner quelques signes de vie en me mouvant lentement dans les flots, d'autres anciens se déplacèrent vers moi en me remarquant, s'inquiétant de mon état après le réveil et s'assurant que je reprenait pleinement conscience, je ne parvint pas à partager le moindre mot, ma langue devait encore être endormie.
Aussitôt capable à nouveau de bouger ma mâchoire, on me donna une bonne poignée d'algue pour me permettre de me remettre un peu de se réveil tumultueux, je ne me souvenais de rien, comme si on m'avait aspiré tout l'intérieur de ma mémoire. Et malgré la lucidité des autres anciens autour de moi qui m'avait accueillis et qui s'affairaient à s'occuper des autres qui se réveillaient, ils ne souvenaient aucunement de leur passé non plus, ils avaient juste quelques bribes, un morceau d'histoire de peuple pour celui-ci, le travail qu'il faisait autrefois pour celui-là, le visage de son enfant pour celle-là. Tous étaient tiraillés par la perte de leur passé, mais travaillent quand même à reconstruire notre propre civilisation oubliée même de nous. Un des miens s'approcha de moi et commença à me parler.
- " Bienvenue à nouveau chez les vivants. Tu arrives à manger convenablement ? "
J'était déjà occupé à manger mes algues, et je n'était pas encore à nouveau capable de faire plusieurs choses à la fois, aussi reposais-je ma nourriture et me tourna vers mon interlocuteur.
- "Je... Oui ça devrais allez, merci."
- "Désolé de déjà t’assaillir de question, mais... Te souviens-tu de quelque chose avant ton réveil ? Quoi que ce soit ?"
Je réfléchis un instant, mais seul un grand vide noir occupaient ma mémoire, mes seules souvenirs, c'était ma capacité à nager, ma langue et ce qu'il est bon où mauvais de manger.
- "Je crois que non, j'ai tout oublié, je ne savais même pas pourquoi je dormais."
- "C'est bien dommage... Écoute, depuis que nous nous sommes éveillés, nous avons été accueillis à la surface par des humains, des créatures bienveillantes qui nous aident dans nos tourments, tu devrais allez les voir, eux se souviennent de leur peuple et savent plein de chose, beaucoup des nôtres ont vite récupérés à leur contact."
- "Des humains ?..."
Je regardais à nouveau mes algues un instant, puis j'en pris une bouchée, avant de répondre sans tourner la tête.
- "D'accord, tu pourras me montrer où allez ?"
- "Bien sur, préviens-moi dès que tu es prête."
Quelques instants plus tard, nous partîmes vers la surface de... Je n'ai aucune idée de comment s'appelle cette étendue d'eau.
Je sortait la tête de la surface de l'eau, une impression très étrange se dégageait de cet environnement sec et morne. De nombreux anciens étaient à la surface, la majorité d'entre eux semblaient porter des vêtements sur d'importantes parties du corps contrairement à moi et à ceux rencontrés sous la surface, était-ce une adaptation à cet environnement sans eau ?
Alors que je suivais toujours mon compagnon de route, nous arrivèrent sur une petite place où se trouvait de nombreuses créatures à la peau rose. L'ancien avec moi me parla vaguement de la société humaine et de cet endroit sensé servir d’accueil aux anciens récemment réveillé, tout en me parlant de leur statut de citoyen auquel je devrais appartenir pour me déplacer ici. Il s'approcha d'un des humains devant la bâtisse et ouvrit le dialogue.
- "Salutations, j'ai ici une amie qui vient de s'éveiller de sa torpeur, elle aimerait s'intégrer et devenir citoyenne d'Hiloroth."
Hiloroth ? Qu'est-ce que c'est ? L'endroit où nous nous trouvons ? Je n'avais pas fait attention jusqu'alors mais mon regard se perdit dans les grands bâtiments, les rues, et cette roche qui recouvraient tout ce qui n'était pas construction, y compris le ciel lui-même. Alors que je rêvassait à propos des lieux, l'humain m'interpella.
- "D'accord...J'imagine déjà la réponse, mais quel est votre nom ?"
Je n'entendis pas la question, j’étais trop occupé à regarder les êtres qui marchait dans ses rues étranges. Aussi mon compagnon me posa la main sur l'épaule et me reposa la question.
- "Je m'appelle... Je m'appelle... Hum... Je..."
L'humain haussa la sourcil, et répondit d'un air agacé.
- "Magnifique, vous n'avez plus qu'à vous en donnez un vous-même."
Je regardais d'un air inquiet mon camarade, inquiète à l'idée de l'avoir déçu si vite après qu'il m'ait tant aidé, il me rendit pourtant un grand sourire amusé.
- "Ne t'en fait pas, nombre de nôtres ne se sont pas non plus rappelé de leur nom, et n'ont rien retrouvé leur permettant de se rappeler, ils se sont juste donné un nouveau nom, après tout on ne peut pas savoir s'ils s'en rappelleront un jour, inutile de les appeler sans nom toute leur vie."
- "Mais je ne sais pas quel nom me donner..."
- "Si tu veux, je me suis rappelé de quelques nom et visages d'ancienne connaissances depuis mon réveil, et tu me rappelles l'un de ses visages, peut-être que je te connaissait avant que nous ne nous endormions tous. Cette personne s'appelait apparemment Kaldara, si ça te plaît tu pourrait prendre ce nom là."
Je réfléchis un instant, lançant un regard inquiet en direction de l'humain, qui semblait grandement s'impatienter de notre discutions, aussi je répondit rapidement.
- "Oui, c'est très bien comme nom..."
Sans même avoir eu le temps de finir ma phrase, le peau-rose me coupa.
- "Parfait ! Kaldara, ancien, sexe féminin, j'imagine qu'on se contentera d'un âge indéterminé... Récemment éveillé... Voilà , vous serez recontacté d'ici peu..."
L'humain partit avec ses papiers sous le bras, d'un pas pressé et visiblement agacé.
- "Parfait, Kaldara, habitues-toi un peu à ce qu'on t'appelles comme ça. J'ai remarqué que tu semblait passionné en voyant toutes ses bâtisses, tu veux faire un petit tour des lieux ? La cité est par ici, ici ce n'est qu'un lieu servant à l’accueil des nôtres."
Je pris une mine un peu gêné par les initiatives successives de mon compagnon.
- "Pourquoi m'aides-tu ?"
Une silence de quelques secondes s'installa, alors que l'autre ancien me regardait d'un air interrogateur, il rompit finalement le silence.
- "Parce que tu es l'une des nôtres, c'est en s'entraidant qu'on arrivera à quelque chose, j'ai pu voir certains des nôtres, comme certains individus des autres peuples ici, à Hiloroth. Se perdre dans la quête du profit personnel, de l'avarice, du sang et j'en passe... Tout cela ne mène à rien, si ce n'est à l'annihilation. Tu dois te demander pourquoi tout ses gens se trouvent ici, agglutinés dans ce lieu trop petit pour eux tous ?"
- "Hum... Oui, pourquoi sont-ils tous là ? Ils n'ont pas de maison ?"
- "C'est parce que leur maison n'existe plus, alors que nous dormions encore profondément dans le lac, de gigantesques créatures, des lézards ailés cracheurs de feu. On réduit en cendre les lieux où vivaient tous ses gens, ont brûlés leur foyer, leur familles, impuissant et horrifié face à cela, ils se sont cachés dans des lieux souterrains comme celui-ci, où les dragons ne peuvent pas allez. Rappelle-toi que nous ne sommes pas à plaindre ici, alors que nous maudissons la perte de nos souvenirs, eux en sont hantés."
Alors qu'il me contait se récit d'horreur, il me lança pourtant un regard plein d'entrain.
- "Désolé de t'avoir déjà assommé avec ça, tu auras tout le temps de savoir quoi faire vis-à-vis de ça. Tu viens ?"
Mon compagnon progressa un tunnel, et je le suivis sans trop me poser de question, je ne savais pas quoi faire ni où allez, là meilleure des choses à faire était encore de le suivre.
Après une marche qui sembla durer milles ans après tant de sommeil, mais qui ne dura qu'à peine une heure selon mon compagnon, nous arrivâmes en ville et j'eût une étrange sensation, je ne savais pas à quoi elle était dût et je demandait à mon compagnon si cela était normale. Quelques instants plus tard, je me retourna comme par réflexe et aperçu trois des espèces d'énormes lézards ailés s'approcher rapidement vers nous, ils portaient tous d'épaisses armures et des armes, en arrivant sur nous, celui devant, un énorme avec des écailles rougeoyantes et un regard enflammé nous hurla dessus.
- "Les poiscailles ! Y paraît que vous avez toujours plein de Magiamit qui pousse dans les poches, ça ne vous dirait pas de faire profiter de bons amis de vos bonnes richesses ?"
Le lézard était gigantesque et terrifiant, il tenait fermement le manche de son épée, encore enfouie dans son fourreau qui semblait presque cacher une lame faisant ma taille. Alors que les 3 ricanait en commençant à nous encercler, mon compagnon leur répondit.
- "Désolé, mais nous n'avons pas de..."
Sans même lui laisser le temps de finir sa phrase, le lézard lui donna un immense coup de poing qui le projeta au sol. J'était alors gagné par la terreur, qu'est-ce que voulez ce gros personnage ? Et pourquoi avait-il attaquer ? Alors que des larmes commençait à apparaître sous mes yeux, je me retourna en m'enfuyant dans l'autre direction, mais un des lézard qui s'était mis derrière nous me fît tomber. Une fois au sol, ce dernier se mis au dessus de moi et leva son pied avant de l'abattre, me faisant perdre connaissance... Encore...
J'avais l'impression de revivre encore une fois le même instant, mes yeux peinait à s'ouvrir, et mes muscles prenaient leur temps à refonctionner, mais autour de moi il n'y avait pas d'eau où d'autres anciens, juste des choses puantes, de la viande noire, des champignons, de la moisissure. Alors que je sortais de ce tas de déchet, j’essayais de voir où je me trouvais, le toit était encore cette roche, aussi n'était-je peut-être pas trop loin de là où l'on s'était fait attaqué. Aussitôt cette pensée m’effleurant l'esprit, je repensa à mon compagnon, il avait aussi attaqué, mais je ne sais pas où il était passé, pas à côté de moi visiblement, alors que je me dirigeais assez aléatoirement dans cet endroit, je vis dans un tas de débris une main d'ancien sortant du tas, disposés comme je l'était, peut-être était-ce lui, mais ne s'était-il pas encore réveillé.
Je commença à tirer de toutes mes forces sa main, mais un sentiment d'effroi me gagna quand son corps tout entier sortis du charnier. Son corps était ensanglanté, remplis de blessures, et sa tête était à moitié décrochée. Je m'effondra en pleurant devant ce qui restait de lui, il avait lui-même dit avant de mourir que les gens s'entraidaient de manière désintéressée à cause des créatures qui ont massacré leur foyer, alors pourquoi nous avaient-ils attaqué, pour nous demander quelques chose que nous n'avions de plus pas en notre possession. Alors que je me relevais difficilement, je tâcha de retrouver difficilement mon chemin. Après un long moment passer à traverser des rues étroites et désertes, j’arrivai à un chemin familier, je l'avais traversé peu de temps auparavant et il suffirait de le remonter pour arriver au lac.
Après avoir couru aussi vite que possible pendant une éternité, je retrouvais le lieu où nous étions arrivé, un monde grouillait toujours dans ses lieux, je traversa rapidement cette foule, terrifiée par le moindre étranger qui échangeait un regard avec moi, avant d'atteindre le lac et de plonger dedans.
Quelques jours plus tard...
Ô Deren, c'était le nom de l'ancien qui m'accompagnait quand nous nous sommes fait attaqués, il n'a jamais eu l'occasion de me donner son nom. On me le donna quand son cadavre fût ramené au lac pour honorer sa mort, bien que les humains nous assurèrent enquêter sur les meurtriers, ils ne fournirent aucun avancement et il fallait se résigner à l'idée qu'ils ne seront jamais punis pour leur crime. Tout cela était si écœurant. Quand je raconta ce qui m'était arrivé à d'autres confrères, certains m'affirmèrent que tout cela était bien malheureux, mais que certains êtres malintentionné persistait en ce monde et continuait de semer la mort et la discorde sans aucune raison, et qu'il fallait vivre avec. Mais un autre ancien avait un autre discours, il partageait l'idée que les non-anciens ne pouvaient qu'apporter le mal à notre peuple et que loin de s'allier où de les affronter, la meilleure manière de s'occuper d'eux était de les ignorer, en restant dans le lac, ses derniers étaient bien incapables de plonger si profondément et ne dérangeait jamais notre rythme de vie. Bien loin de l'innocence des autres, j'accepta l'avis de ce dernier et rejoignit leur refuge, bien ancrée au plus profond des abysses du lac.
L'endroit ressemblait par endroit à de vaste chantier, tant les anciens avaient du mal à recomposer avec le monde, ayant tout oublié de l'ancienne architecture de notre peuple, les bâtiments étaient inspirés de ceux fabriqués par les humains à la surface, mais ses bâtisses semblaient inadaptées à la vie sous les eaux, les condamnant irrémédiablement à l'effondrement. Je travaillait avec les miens à la construction de ses choses, sans bien comprendre le but de telles bâtisses, que pouvait-il y avoir dans les bâtiment humain de plus intéressant que ce qu'il y a ailleurs ?
La vie continuait calmement son cours, mais je me sentait bien seul, les autres anciens ne souhaitaient pas entrer en contact avec moi, m’accusant fréquemment d'assassin et de traître, faute d'avoir indirectement tuer l'un des miens car j’étais naïve de croire qu'il n'y avait aucun danger à sortir du lac sans rester bien éloigné de tout les étrangers et de leur maléfice. Comment leur reprocher ? Si je serais simplement resté dans le lac, Ô Deren n'aurait pas trouvé la mort, cela ne fait aucun doute.
Quelques semaines plus tard...
Nous sommes arrivés au point où un bâtiment commençais à tenir debout dans l'eau, ses fondations semblaient soutenir la bâtisse, et l’ensemble des murs tenaient en place bien plus que sur n'importe quel autre bâtisse sur laquelle j'ai pu travaillé. Mais en posant une des pierres en suivant les dessins de l'architecte, une réaction en chaîne commença dans le mur et tout le monde s'effondra devant moi. Derrière moi les autres anciens m'insultaient, m'accusant de travailler pour les anciens d'en-haut et de saboter leur construction, j'en avais pris l'habitude, il n'y avait aucune raison de répondre, il suffisait de partir un moment de revenir plus tard, et ils oublient tous, à chaque fois.
Je me retire souvent dans un endroit que je trouve apaisant, où l'eau n'est pas sombre comme dans les autres endroits. La magiamit qui tapisse les roches à cet endroit illumine d'une douce lueur les lieux. Je n'ai pas eu l'occasion de demander aux miens ce qu'ils représentaient exactement, ses draconides, comme on m'a dit qu'ils s'appelaient, en désirait au point de tuer pour les avoir, je me demande ce qu'il se passerait si je les touchait... Je ressentis un picotement partout dans mon corps, ils contenaient vraisemblablement une espèce d’énergie, quelque chose qui leur donnait leur lumière et leur beauté. Alors que je méditais, un autre ancien, que j'avais vu tout à l'heure, vint m'interrompre.
- "Sale espionne ! Traître ! Tu as encore réussi à semer la discorde ! Et tu te caches là, tu veux nous voler notre Magiamit et la donner à tes amis humains ? T'es de mèche avec eux ? On le savait tous !"
Il s'approcha de moi et commença à me secouer et me bousculer.
- "Tu va faire quoi ensuite ? Tu va faire effondrer des rochers sur les nôtres ? Tu va apprendre aux humains à respirer sous l'eau ? Tu va nous tuer ?!"
En finissant sa phrase, il me poussa brusquement sur la Magiamit, en me protégeant de ses coups, je mis mes mains devant moi et hurla. Un immense flash blanc apparu alors. Il me sembla perdre la vision un instant, avant que la couleur reprenne son éclat naturel, si ce n'est la teinte rouge qui souillait maintenant l'eau. Je regardais avec un visage horrifié mon agresseur, empaler à plusieurs endroits par d'immenses griffes de cristal, où de glace j’étais incapable de le déterminer, qui partait de mes doigts, en essayant de retirer mes doigts, je constatait que les griffes suivaient parfaitement mes mouvements, comme si elles avaient réellement poussé en un éclair en massacrant au passage l'ancien devant moi.
Son cadavre flottait dans l'eau, j’étais terrifié mais si jamais un autre ancien venait jeter un regard dans les environs, je risquais d'être exécuté pour avoir fait ça, aussi j’emmenai le corps et lui creusa rapidement une tombe de fortune dans le sable grâce à ses étranges griffes avant de l'y cacher. Je pris alors le temps de regarder mes doigts, ils étaient si long, si solides et si tranchants. Le sang semblait être naturellement partis de leur surface, mais cela m'inquiétait tout de même. Je n'ai jamais vu aucun autre ancien avec ce genre de doigt, c'est ce que fait la Magiamit ? Elle rend puissant ? Je ne pût m'empêcher de laisser échapper un mot en leur direction.
- "Merci..."
Quoi qu'il en soit, rester ici était une mauvaise idée, tôt où tard l'absence de cet ancien serait remarqué et même sans preuve, je serais la première à être accusé, à raison cette fois... Mais pour une étrange raison sa mort ne m'a pas dérangé autant que je l'aurais pensé, j’étais même apaisé à l'idée d'avoir pu me défendre d'un être mauvais, de l'avoir empêché de faire ça à d'autre qui aurait autant souffert... En regardant mes griffes je m'interrogeait seulement, elles ressemblent à des armes, que se passera t-il si des anciens me voient avec cela ? Si des humains me voient avec cela ?... Je tournais la tête vers l'endroit où le cadavre était enterré. Je pourrais leur faire payer s'ils me font du mal à cause de ça, voilà ce qui se passera.
Je quittais discrètement les anciens des profondeurs pour rejoindre ceux de la surface. En posant des questions sur la Magiamit, j'appris que ses derniers amplifiaient ce qu'ils appelaient la magie et qu'ils avaient beaucoup de valeur pour tous ses utilisateurs, quitte à intéresser ceux ne sachant pas utiliser la magie, pour pouvoir les revendre dû à leur importante valeur. Alors quand nous avions été attaqué... C'était juste pour se faire une poignée de druck ? En inspectant mes mains, nombreux sont ceux qui me conseillèrent d'allez voir des mages à la surface qui seraient plus à même de savoir des choses sur la magie.
Je pris une carte une fois retourné à la surface et des humains me stoppèrent rapidement, ils refusait de me voir déambuler en ville et décidèrent de faire venir des soldats pour m'escorter jusqu'au lieu où ses "mages" exercent, ses derniers me mirent des étranges objets aux poignets qui semblaient servir à garder mes mains attachées, je ne sais pour quel raison ont-ils voulu ça. La branche de Quartz comme ils l'appelaient étaient les êtres chargés de s'occuper des affaire magiques ici, en Hiloroth, ils savaient comment se servir de la Magiamit et comment faire disparaître les gigantesques griffes que je possédait maintenant.
Peu de temps après avoir pénétré dans le bâtiment à la porte incroyablement modeste pour ce qui est sensé être un grand lieu de magie, un mage visiblement spécialiste dans l'étude des Magiamit, et d'une manière des anciens, examina mes mains avec un grand intérêt, toujours entouré des soldats qui semblaient prêt à dégainer, inquiets à l'idée de devoir défaire mes liens.
- "Cela ne fait que peu de doutes à mes yeux, il s'agit de magie, au contact de la Magiamit, vous avez eu un choc, vous rappelant momentanément un souvenir d'avant votre réveil, un réflexe de survie que vous aviez autrefois et vous l'avez le plus simplement du monde appliqué. Nous avons déjà eu plusieurs cas d'ancien ayant eu des réflexes de survie d’antan caractéristique de leur passé. De toute évidence, vous étiez autrefois une mage, et vous vous défendiez avec ce sort. Si comme vous l'avez expliqué, c'est l'attaque d'une bête sauvage qui vous as poussé contre la Magiamit, cela explique tout, vous vous êtes simplement défendu. Ceci étant..."
Le mage partit prendre une torche et l'approcha des griffes, qui malgré leur solidité parfaite jusqu'alors, fondaient lentement une fois baigné dans les flammes, extrêmement lentement par rapport à une glace normale.
- "Vous avez donc conçu une glace épaisse servant d'armes, probablement votre magie se rapprochait de ce genre de domaine. Nous avons ici d'autres personnes manipulant ce genre d'aptitudes, vous pourriez peut-être apprendre à leur contact, l'important étant surtout que vous maîtrisiez vos capacités, pour ne blesser personne avec par accident."
Mon regard était perdu dans l'espèce de laboratoire où je me trouvais, je regardais ma main, maintenant libéré du poids de cette... magie. C'était donc ce que j’étais ? Une mage. Je me retourna en direction du mage, et acquiesça à sa proposition. Je devais savoir maîtriser cette chose, je suis parfaitement inutile en étant faible, c'est seulement avec cette force nouvelle que je peut me battre.