Solistis — Dans le feu d'action

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De part en part, Solistis était cerné par d'imposants blocs de roches qui s'empourpraient dans le crépuscule tombant. Certains avaient des faces presque humaines et lui faisaient des grimaces de pierres. Les chaos rocheux des Monts Gô étaient réputés vastes et prompts à perdre les voyageurs les moins prudents, seule une minuscule pancarte balisait de temps en temps le chemin à prendre pour se rendre à Hiloroth.
Mais depuis plusieurs heures de marche, l'homme-serpent n'avait plus vu de ces pancartes, l'entouraient seulement ces massifs rocheux hauts comme trois ogres et qui au final se ressemblaient de plus en plus. Solistis était perdu.

Une bise d'un vent froid vint lui chatouiller l'échine avant de s'en aller entre les rochers, ricanant. Bientôt, la nuit plongerait les Monts Gô dans un noir aussi aveugle que glacial, sans parler des loups.
Hiloroth ne devait pourtant plus être bien loin, mais pour la trouver, le smily devait choisir sa route... Chemin sinueux de droite, serpentant sous des arches lézardées ? Route de devant, encombrée d'énormes blocs pierreux gros comme des maisons ? Voie de gauche, semblant plonger sous un vaste massif écroulé sur lui même ?

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Cela faisait plusieurs semaines que le jeune smily avait quitté l'agréable chaleur du désert pour retrouver son grand-oncle, exilé à Hiloroth depuis bien avant sa naissance. Ses sauts et sursauts d'humeur l'avaient conduit à suivre la même voie que son lointain parent car il n'était désormais plus admis dans aucune des communautés du Fahadji.

La colère qui l’aiguillonnait depuis son départ était inextinguible ; elle lui procurait la force de poursuivre son périple tandis qu'il ruminait ses desseins de vengeance envers son ancien peuple. Mais le froid insidieux des monts Gô freinait aujourd'hui ses velléités. Marmonnant une imprécation contre le vent qui s'insinuait entre les pans de son manteau, il s'arrêta un instant, rabattit d'avantage sa capuche sur son museau avant de jeter un regard sur le chemin qui s'étalait devant lui. La voyage était éreintant. La distance, la température, la monotonie, et maintenant la montagne et ses sentiers cahoteux pesaient lourdement sur l'homme-serpent, peu habitué à ces extravagances.

Il marchait depuis midi, il était fatigué. Le soir maculait à présent la montagne d'un rose sanguin et Solistis se sentait perdu. Depuis plusieurs heures déjà il n'avait plus aperçu aucune indication quant au chemin à prendre. Maudissant les incapables qui avaient aussi mal balisé le chemin, il s'engagea sans trop y réfléchir sur un chemin sinueux à sa droite, pressé par la nuit qui ne tarderait pas de pointer à l'horizon ...

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Solistis progressait sous les arches de pierres. Il était difficile d'imaginer qu'elles eu été naturelles, vu leur nombre et leur régularité. Au bout d'une bonne heure et d’innombrables d'arches passées, elles paraissaient d'ailleurs plus que banales. Mais l'atypique chemin montait, il montait toujours et ses constructeurs n'avaient pas eu le bon sens de l'agrémenter de marche, ce qui qui rendait l'ascension d'autant plus pénible.

Plus il grimpait, et plus l'homme-serpent voyait le paysage en contrebas s'étendre. Il voyait les chaos rocheux qu'il avait abandonné et qui, vus d'en haut, formaient effectivement un véritable labyrinthe. Plus loin se profilaient d'autres montagnes d'un rouge de rouille, puis encore d'autres. Elle semblaient étendre leurs ombres jusqu'aux confins du monde.
Sur son chemin, le smilly captait encore les rayons de Lô, l'Astre du jour mais ce dernier s'écroulerait bientôt de l'autre coté de la montagne, et alors Solistis se retrouverait au creux des ombres. D'après la position de l'Astre déclinant, il avait bifurqué bien trop vers le nord, Hiloroth devait se trouver quelque part à l'ouest de sa position actuelle.

Mais soudain, le chemin arrêta de monter sous ses pieds, pour s’aplanir en une espèce de plateforme vaguement dallée de grosses pierres. Tout autour se profilaient des proéminences rocheuses, montant vers le ciel comme des doigts avides. Au centre de la terrasse était une statue de femme un peu plus grande que nature. Elle avait une cotte de maille et des ailes brisées, comme son visage.
Il y avait un homme allongé sur le dos, près de la statue. portant un heaume et une épaisse armure matelassée, il était immobile. Mais Solistis eu tout de suite la sensation de ne pas être seul. Il entendait des bruits de pas et des cliquetis d'acier non loin devant lui.

Hrp :

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Solistis observa un instant la statue. En dépit de son état, et bien qu'elle ne fut guère plus grande que nature, elle dégageait une telle aura de majesté que le smily en était presque intimidé. Le modèle lui rappelait vaguement quelque chose, mais il n'eut pas le temps d'approfondir la question qu'un cliquetis métallique attira son attention tandis que son instinct lui ordonnait de fuir. Peu disposé à faire demi-tour néanmoins, l'homme-lézard opta pour la cachette la plus proche, depuis laquelle il pourrait observer les événements sans crainte.

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Le premier rocher à sa portée était un épais morceau de roc rouge qui serait bien assez large pour faire une cachette idéale. Mais dans son brusque mouvement, une soudaine douleur irradia dans sa cheville droite. C'était peut-être un simple froissement musculaire, après tout il avait marché et grimpé des heures. Peut être était-ce au contraire une véritable entorse... En tout cas, cela faisait rudement mal et le smilly ne pu réprimer un cri qui trouva ses échos dans l'ombre de la montagne.

Il avait été repéré, ça ne faisait aucun doute. Il vit un humain surgir en trombe des rochers, derrière la statue. Il était plutôt grand et affublé d'un attirail bien brillant : cuirasse, jambières, heaume et dans ses mains, un espadon aussi grand que Solistis. La poussière rocailleuse qui fut soulevée par son arrivée fracassante empêcha l'homme-serpent d'en voir plus.

"Par le Roi Lorynlith, rendez-vous, crapule !" Vociféra une voix de jeune homme sous la visière métallique.
Mais au même moment, ses pieds s’emmêlèrent dans quelque chose, sa cape, son fourreau peut être. Lâchant son arme, il tomba lourdement et roula en faisant le bruit d'une grosse marmite en fonte qui tomberait sur le carrelage d'une cuisine. Il roula jusqu'à arriver au bord de la plateforme, non loin de l'escalier par lequel était monté Solistis. Sauf qu'à cet endroit, la corniche donnait sur un vide de plusieurs mètres avant de former une pente rocheuse et presque non moins abrupte. Si l'homme tombait il se briserait les os en plus de morceaux qu'on ne pourrait compter.

Mais il n'était pas tombé, du moins, pas encore. Ses doigts agrippaient à l'arrette de la corniche, tendis que le reste de son corps se balançait frénétiquement dans le vide.

"Ai...aidez moi, par pitié ! Par Lô ne me laissez pas chuter !" Supplia le soldat (Solistis pouvait maintenant parfaitement discerner le piquier transperçant un Dragon rouge — le symbole de la Couronne d'Hiloroth — sur la cape de l'infortuné). Son ton était soudain bien différent.

Hrp:

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Le sang de Solistis ne fit qu'un tour lorsqu'il vit le gaillard trébucher jusqu'au gouffre. D'abord soulagé de s'être débarrassé de son assaillant, le sourire qu'il esquissait alors se figea d'horreur lorsqu'il comprit l'identité de l'homme, un officiel d'Hiloroth. Il ne devait absolument pas le laisser mourir ainsi, pour tout un tas de raisons, ne serait-ce que pour retrouver le chemin de la cité. Mais que pouvait-il faire pour remonter le soldat en armure, du haut de ses quatre pieds et demi de haut ?

Le jeune smily se mit alors à fouiller frénétiquement son havresac en priant en vrac tous les Ereliths d'avoir pensé à prendre une corde avant de partir à l'aventure ….

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Solistis fouilla dans son sac avant que l'épisode de la dernière auberge qu'il avait fréquenté ne lui revienne en tête comme un coup d'éclair. Un malotru s'était arrangé pour lui voler ses affaires durant la nuit et n'avait pas même eu le scrupule de lui laisser quelques provisions pour la route.
Depuis, le smilly allait sans bâton de marche, sans amadou, se nourrissant de baies et de racines.

Le soldat continuait d’appeler son aide, gigotant désespérément des pieds pour rattraper le mur, sans succès. Des petits cailloux s'arrachaient de la paroi en soulevant une poussière rougie par le crépuscule et allaient s'échouer dans les rochers, bien plus bas.

"Donnez moi votre main, par Eventorn, la Garde vous récompensera comme il se doit, je vous le jure !" Supplia l'Hilorothien.

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Solistis n'avait plus le temps d'hésiter. Alors qu'il lui semblait que le soldat allait lâcher d'un moment à l'autre, le petit homme-lézard se précipita à sa rescousse et l'agrippa comme il le pu, le hissant de toutes ses maigres forces vers un avenir moins sombre ...

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Solistis accouru comme sa cheville le lui permettait et empoigna l'avant bras du soldat. L'homme pesait plus lourd qu'un rocher, sa lourde armure n'arrangeant rien. Il hissa, il hissa de toute ses forces. Pour chaque centimètre gagné sur le vide, le smilly en avançait de deux. Ses doigts glissaient. Ils glissaient lentement sur l'acier du gant de l'Hilorothien.

"Non !" s'étrangla l'homme. Il tomba.

Le corps métallique plongea dans le vide, une éternité sembla passer avant qu'il ne heurte la pente quasiment à pic. Le fer et la pierre se mêlèrent dans un fracas assourdissant. Comme un jouet qu'un enfant aurait lancé, le soldat fit plusieurs tonneaux avant de disparaître derrière des proéminences rocheuse. L'homme serpent ne le voyait plus mais ne l'entendait pas plus, si loin avait-il du tomber. Une minute passa, avant qu'un bruit ne fende le silence.

"Plus un geste, smilly." Résonna soudain une voix puissante dans le dos de Solistis.

En se retournant, ce dernier pouvait voir qu'un nouveau personnage avait fait son entrée. C'était un homme d'âge mur, le visage carré et le crâne rasé. Son bras droit se prolongeait d'un javelot pointé sur l'homme-serpent et son armure matelassée s'ornait du Piquier et du Dragon rouge, finement brodés.
Ses yeux se posèrent sur l'homme inanimé aux pieds de la statue. Son visage se crispa.

— "Gaultier, bon sang... Marmonna le soldat avant de reposer ses yeux dur sur Solistis qui pu entendre clairement la poigne de l'homme se resserrer sur la hampe du javelot. Qui êtes-vous, que faites-vous là ? C'est vous qui avez fait ça ? Par Lorynlith, parlez ou je jure de vous embrocher sur le champ."

Hrp:

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Le Smilly leva doucement les bras en l'air tandis que le gradé le menaçait de son arme. Le sang battait ses tempes et une sensation de chaleur désagréablement familière fourmillait dans son estomac. L'incompréhension et l'impatience provoquaient en lui une irritation grondante qui ne tarderait pas à se muer en colère si la situation ne se résolvait pas rapidement.

«Je ne s~uis qu'un pèlerin qui cherche Hiloroth, la ville s~ous terre, bas~tion des Hommes.» chuinta Solistis, la mâchoire crispée, luttant pour conserver son calme, «Égaré, j'ai rencontré par has~ard un de vos compatriote accroché au rebord de la falais~e mais~ il est tombé en dépit de mon s~ecours. Vous~ êtes~ arrivé jus~te après s~a chute et je s~uis tout auss~i déconc~erté que vous.»

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Un instant, Solistis cru voir les yeux de son interlocuteur s'écarquiller mais son visage se remodela si vite dans une expression dure et crispée que cela n'avait peut être été qu'une impression.
Son javelot toujours pointé sur l'Homme-serpent, le soldat décrivit un arc de cercle prudent autour de sa cible, puis se pencha au dessus de la falaise. Il sembla étudier les éboulis où flottaient encore quelques poussières moribondes. Son visage resta fermé, tout autant que sa bouche, mais vite, il se redressa vers Solistis en lorgnant sur son poignet où figurait le tatouage magique de l'Ordre, et dit :

- "Vous voila ici, avec deux cadavres de soldats d'Hiloroth à vos pieds... Avouez qu'il y a de quoi être perplexe, Homme-serpent. Sa voix était moins chaleureuse qu'un bloc de glace, refroidissant à chacun de ses mots. Je pense plutôt que vous êtes un serviteur des Souris Noires et que votre rôle ici n'a rien d'honorable.

Il marqua une pause en sortant de son attirail une fine cordelette.

Mais il ne m'appartient pas de vous juger coupable ou innocent, cette tâche revient au Guet d'Hiloroth et à la Justice du Roi. Dans le doute, je vais vous ramener à Hiloroth en tant que prisonnier, bouche et poings liés."

Menaçant, il s'approcha de l'Homme serpent avec son javelot et sa corde.

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Solistis en avait assez. Depuis plusieurs semaines maintenant il bravait les étendues sauvages d'Arathiel, la fatigue, la solitude, le froid et la méfiance des rares personnes qu'il croisait pour se retrouver, si près d'atteindre Hiloroth, accusé d'un crime qu'il n'avait pas commis.

Son sang reptilien ne fit qu'un tour. Un déclic. Le paysage qui semble virer au rouge.

Le smily, dans ces moments de pure folie, oubliait toute retenue et tout sens commun. D'aucun pourrait qualifier cela de malédiction, de maladie mentale ou plus simplement d'un manque de patience. Pour l'homme-serpent, pourtant, ces instants de passion intense étaient souvent synonyme de plaisir. Un plaisir pervers certes, destructeur pour les deux partis, mais duquel Solistis retirait un intense soulagement. Dès lors qu'il en eu prit conscience, jamais il ne regretta ses actions.

Il en allait de même aujourd'hui.

Le smily retroussa ses lèvres écailleuses, dévoilant ses dents pointues dans un rictus rageur et hurla soudainement ses imprécations à la face de son adversaire en élaborant machinalement quelques gestes incantatoires du bout des doigts.

« Darnassy hiliptot ! Tessanak jarfakri rispiss anarok ! Kri ! Nak ! Nak ! Nak pssilt ! »
(Retourne en enfer ! Ta mère a enfanté une vomissure putréscente ! Brûle ! Crève ! Crève ! Crève chacal !)

Action a écrit:: Solistis - Sort d'aura enflammée.

HRP a écrit:: Je me suis fait un petit jet de Volonté à part pour décider si j'allais péter un câble ou non (sous VOL*4 soit 32% .... j'ai fait 93 lol), histoire de ne pas *forcément* embrancher sur un conflit, mais bon. C'est plus drôle ainsi

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Solistis réagit bien avant que le garde n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit. La colère envahit l'esprit du Smilly. Souvent, il parvenait à transcender cette colère, à la transformer. Elle lui permettait de briser quelque chose, sans que Solistis ne sache vraiment quoi, mais qui le mettait au contact de l'Essence.

Mais ce coup ci, cela ne donna rien. L'air resta tel qu'il était, sec et poussiéreux. Evidement, le garde avait compris que le magicien avait tenté quelque chose, et il n'avait pas du tout l'air d'apprécier...

"Très bien, pas de justice, alors." Dit-il avec force, même si son timbre était froid comme l'acier. Son bras décrivit une grande parabole, et le javelot fondit vers l'homme serpent. Inexplicablement, l'arme de jet frôla à penne Solistis, avant se perdre beaucoup plus loin dans les rochers.

Son adversaire n'en paru pas troublé une seconde, il sortit de sa ceinture une épée courte, le regard brillant d'une résolution sans faille.

Combat:

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Le smily ne prit pas même la peine d'esquiver le javelot tant la trajectoire de celui-ci le vouait inexorablement à se perdre loin de sa cible. Solistis fixait d'un air mauvais son adversaire approchant, laissant la colère monter en lui par vague successive, jusqu'à son paroxysme. L'échec de son précédent sort ne l'ayant pas désarçonné le moins du monde, le pyromage fit une nouvelle tentative, hurlant une nouvelle flopée d'insultes smilys à la face de son ennemi dans l'espoir de le voir brûler comme tant d'autres avant lui.

Spoiler:

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La rage enveloppa Solistis. Il sentait rapidement que cette fois, tout allait se passer comme convenu.
Son assentiment montait et se démultipliait en une fraction de seconde, il devint assez fort pour broyer l'air autour du magicien et accéder à l'Essence de la colère et de son odeur de souffre. Elle coulait dans ses veines, et Solistis sentait déjà qu'elle se modelait, qu'elle bouillait.

Comme si le temps s'était inversé et que Lô était revenue à son zenith, l'air fut soudainement plus chaud. Beaucoup plus chaud. Solistis était auréolé de son Aura de flammes, et il était maintenant pareil à un énorme âtre de cheminée.

Le soldat d'Hiloroth serra les dents, il semblait comprendre ce qu'avait fait son prisonnier. Son front fut très vite plus moite que la peau d'un batracien. Cela ne l'empêcha pas d'avancer d'un air déterminé et de balayer violemment l'air de son glaive. Le coup était rapide et précis, et la lame entailla la veste de Solistis au niveau de l'épaule mais l'offensive avait dû coûter un sacré effort au soldat, car à présent, il suait comme un boeuf tirant la charrue.

"Maudit sorcier..." Marmonna t-il d'une voix râpeuse et desséchée.

Hrp - Combat:

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Le sort fut un succès, cette fois, et le smily en ressenti une immense fierté. Il souriait d'un air narquois, son égo démultiplié, narguant ouvertement le soldat qui peinait désormais à lui asséner le moindre coup.

Mais le pyromancien n'en resta pas là, il voulait briser son adversaire, lui infliger une défaite cuisante et étaler sous ses yeux toute son impotence. Lui faire regretter d'avoir mit en colère le grand Solistis. Il recula alors d'un pas, prit une seconde pour jauger l'homme dégouttant de sueur, puis, avec toute la morgue dont il pouvait faire preuve, incanta théâtralement son sortilège d'attaque en psalmodiant des insanités.

Actions de combat:

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Hrp:

Solistis se senti entrer dans un océan de flammes et de colère qui montait, qui enflait jusqu'à exploser dans une déflagration incroyable. L'impression de barrière invisible qui lui coupait l'accès à l'Essence se déchira en lambeau calcinés ; Solistis sentait la magie qui déferlait en lui, toute prête à être transformée en sort ardent.

Le Smilly inonda le garde d'insultes peu engageantes, et de ses mains surgirent plusieurs lances de feu. Ça ne se passait pas toujours ainsi, mais aujourd'hui, le magicien se sentait particulièrement en phase avec l'Essence ; elle venait à lui sans aucune difficulté.
Les unes après les autres, les langues ardentes s'écrasaient sur le Garde, qui tentait de lutter comme il pouvait. Prit dans la fournaise, il taillait l'air de son glaive comme un déchaîné, un déchaîné qui voulait en finir au plus vite. Les coups pleuvaient sur l'Homme serpent.
Coups de taille, coups d'estoc, ils parvenaient à les éviter grâce à ces réflexes démultipliés, et continuait à inonder son ennemi de flammes.

Au bout d'un moment — Solistis avait l'impression qu'à peine une seconde était passée —, le garde n'était plus qu'une torche ambulante. Il lâchât son arme et hurla longuement avant de plonger dans le vide, tel un phœnix enflammé, sauf que lui ne ressusciterai probablement pas.

La colère se dissipa et la chaleur torride retomba doucement. Alors l'Homme-Serpent pris soudainement compte d'une terrible douleur qui l'élançait. En baissant les yeux, il s'aperçu qu'une plaie béante ouvrait le coté de son ventre en deux. Dans son excès colérique, il ne s'était pas aperçu que le guerrier avait fait mouche. [-15 pv]

Le contrecoup frappa Solistis, il se sentit très vite beaucoup moins en forme que la minute précédente. Il avait froid et son corps hurlait de douleur au moindre mouvement. Pourtant il n'y avait pas de doutes, les échos de nouveaux pas résonnaient dans la nuit tombante, arrivant du même endroit d'où avait surgit feu le garde...

Hrp - Combat: