Grogmar + Sethis - L'art de la chasse

"Ho là, pas de geste brusque les amis !" lança Maokaï en tendant les mains, paumes ouvertes en signe de paix, vers le groupe armé, "Nous n'vous voulons aucun mal, nous v'nons de passer devant une carriole semblable à la vôtre à une heure de marche par là bas ..." poursuivit-il en tendant un pouce derrière lui,  "... et nous cherchions simplement les responsables de s'te boucherie."

Le nain se voulait aussi franc que possible. Après tout, il n'avait rien à gagner d'une nouvelle confrontation avec de malheureux humains, mais il était curieux d'en savoir plus sur les dangers qu'ils pourraient éventuellement rencontrer dans la régions.

L'ogre examina le groupe d'homme qui s'était rassemblés. Six, ça faisait beaucoup à tuer, surtout qu'ils étaient un peu plus solide que les macrats. Ainsi, Grogmar décida de ne pas sortir son épée, bien qu'il savait pertinemment qu'il saura le faire suffisamment rapidement pour attaquer sans tarder si ces humains se montraient trop... Frustrant.

Le colosse écouta les paroles de son ami et ne trouva rien à redire. Préférant ne pas sourire, il parait en effet que ses dents rendent déjà les gens agités normalement et que c'est encore pire quand il sourit. Il garda une attitude neutre, bien qu'il analysa plus attentivement les forces en présence et cela dans le but de détecter le plus faible du groupe, cible privilégiée si les choses tournaient mal. En voyant les armes des humains, un sourire s'échappa de son visage. Puis il se souvint des enfants et son sourire disparut définitivement. Il décida finalement d'ajouter, d'une voix qui se voulait la moins agressive possible:

-On n'a pas envie de causer des ennuis, vous ne voulez que défendre vos familles et nous on veut rien leur faire. Je crois qu'on est donc tous d'accord pour nous détendre un peu. Rangez donc vos armes et répondez à mon camarade. Puis on partira, sauf si vous nous faisiez l'honneur de nous inviter à votre feu. Il ne va pas tarder à pleuvoir averse et je crois qu'personne n'aime dormir sous la pluie. Et bon, je veux pas être méchant, mais vu comme vous êtes équipés, on pourra vous être utile si les bêtes ou les macrats décidaient de vous attaquer pendant la nuit.

L'ogre ne comprenait pas d'où lui vint cette nouvelle vague de colère. Ah si, il détestait devoir parler à des gens et il n'avait qu'une envie s'était se barrer. Mais en même temps, savoir des familles si faiblement protégée lui donnait également envie de rester et c'est ce conflit qui l'énervait au plus haut point. Les paroles qu'allaient dire ces six hommes allaient être déterminant quand à sa décision, il le sentait à l’intérieur de lui.

Les hommes se regardèrent un moment avant d'acquiescer mutuellement. l'un d'entre eux, plus âgé et portant une barbe grise bien touffue s'avança, son crâne chauve luisait légèrement, et il boitait un peu à cause de sa jambe de bois.

" Bonjour messieurs je suis Ranbert. Nous ne voulons pas de problèmes non plus. Nous pouvons parler au coin du feu si vous le voulez, et si l'entente est bonne on aura peut être de quoi vous remplir le gosier. " Il fit signe aux autres hommes de retourner vers le camp et vous invita à le suivre. Une fois sur place il resta silencieux, attendant vos questions afin de pouvoir y répondre. La vie du camp avait lentement recommencé, les femmes et les enfants ressortant des carrioles.

Grogmar fut heureux de voir que les humains se montraient raisonnable. Il le fut d'autant plus en voyant l'un d'eux qui marchait avec une jambe de bois et qui n'aurait sûrement pas fait un vaillant adversaire. Il vint donc se placer près du feu et voyant que l'homme qui l'avait invité à rentrer n'était pas enclin à prendre le premier la parole, il se décida à le faire.

-Nous marchions un peu plus par là Il montra d'où ils venaient du bras avant de continuer. Quand nous sommes tombé sur une troupe de macrat pillant une carriole. Nous les avons facilement chassé de là et avons constaté que de nombreux humains étaient mort tué par des blessures plus grosse que se qu'aurait pu faire un macrat. On se demandait un peu. Ce qui s'était passé et on a vu de la fumé venant de votre campement, donc on est venu voir si le massacre avait été plus grave que se qu'on avait vu et si on pouvait trouver des information concernant ce qui s'était passé.   Il fit mine de regarder autour de lui. Comme on peut le voir, vous semblez allé bien et correctement installé. Donc je me disais que peut être vous sauriez un peu plus que nous concernant ce massacre?  

Le colosse se tut ensuite, laissant à son ami ou à l'humain le loisir de rajouter quelque chose ou de lui répondre.