Gjaest - 1.0 - La Vie dans la Montagne

Faisant le cents pas dans l'attente de trouver une ouverture pour attraper le premier petit humain à portée tes oreilles entendirent de manière lointaine les ordres vociférés par l'homme au casque brillant.

" Reculez ! Trois pas ! "

Les humains s'éloignèrent fébrilement afin de se coller un peu plus à la carriole, se trouvant tous accolé à elle, n'ayant plus du tout de possibilité de repli. Quelques mètres avaient été ajoutés entre toi et les hommes de la montagne qui ne semblaient décidément pas du tout à l'aise dans cette situation. Les armes solidement maintenus, ils te regardaient avec méfiance et crainte faisant leur possible pour ne pas te provoquer directement.

début des hostilités:

Fondant sur l'humain terrifié, tes puissantes mains en se rapprochant du Furet eurent sur lui comme un effet de réveil instantané, le sortant de sa terreur et le faisant bondir sur côté à la manière d'un cabri. Surpris par cet assaut soudain, les Hommes n'eurent pas le temps de réagir promptement et ce fut la voix puissante de leur chef qui les invita à agir.

Ordre d'initiative:

" Chargez ! "

tour1:

Avançant au contact les humains abattirent sur toi une pluie de coups, matraquant ton corps rude avec leurs petits bâtons. Évitant un choc, les autres ne firent que rebondir sans force sur tes muscles bondés ou passèrent bien trop loin de toi pour t'inquiéter. Mais, alors que la pensée d'une victoire germait dans ton esprit vengeur, une vive douleur t'arracha un grommellement ou un légers cris. La lame de l'Homme casque de fer t'avait tailladé le côté, déchirant par la même occasion ta peau de chawak et la couvrant doucement mais surement de ton sang qui venait l'obscurcir. Il était temps pour toi de réagir et de leur rendre coup pour coup.

situation a ton tour de jeu:

{Penses bien à noter tes actions dans un spoiler en fin de post pour être certain que je te comprenne bien. Si tu as des questions c'est dans ton Antre. Bonne chance pour ce combat qui s'annonce très rude.}

tour1 Gjaest:

Rapidement tes bras agrippèrent l'humain qui après avoir évité un premier assaut c'était laisser à trop de confiance. Le penchant en avant, il laissa échapper une interjection d'insulte à ton encontre qui n'aurait certainement pas l'effet escompté. Le reste de ses camarades hésitèrent et sans te lâcher des yeux trop longtemps, fixaient leur chef pour savoir quelle attitude adopter. Ce dernier n'hésita pas une seconde avant de te répondre en criant aussi fort que toi pour se faire clairement entendre.

" Encerclez-le !
Et toi l'Ogre lâches le ou crèves sur place ! "

A ces mots les Furets se mirent en mouvement et se positionnèrent afin de te bloquer toute tentative de fuite. Ils ne firent cependant rien de plus, attendant de voir ta réaction avant de se décider à frapper ou non. Tu pouvais cependant voir que tes tentatives d'intimidation n'auraient plus grand effet, le sang ayant déjà coulé et leur appréhension à ton égard s'étant par la même occasion réduite pour quasiment disparaître.

On était en pleine impasse hilorothienne. Quatre hommes encerclaient un ogre, dont les doigts puissants encerclaient eux-mêmes le cou d'un cinquième. Les gars s'étaient repris, Gjaest pouvait le sentir ; il n'était vraiment plus que son captif qui paniquait totalement, l'artère qu'écrasait sa paume en témoignant. La tension, cependant, ne redescendait pas, et même parmi la foule, après quelques cris de stupeur, il semblait qu'on se focalisait sur la tournure qu'allait prendre les choses.

L'ogre, sur le qui vive, ses prunelles rebondissant d'un coin à l'autre de ses yeux, semblait avoir retrouvé, sous l'effet des nombreuses menaces, sa nature de guerrier. Il attendait maintenant la suite des événements lui aussi, ne trahissant aucunement la réaction qu'il pourrait avoir, qu'il attaquât ou non. Pas assez bête pour broyer le cou de son Furet, le va-tout de son jeu, il envisageait même un repli ; et comme il pensait ses alternatives, il glissa, en homme de peu de mots, au milicien entravé "Marchand : nom." avant de serrer un peu plus la trachée du malheureux pour lui rappeler la précarité de sa position. S'il devait périr ou filer, il voulait au moins avoir un nom à mettre sur l'homme qui l'avait plongé dans de tels périls. Il est à noter que notre ogre, peut-être encore un peu vert pour les jeux psychologiques, aurait pu prendre le nom de son captif et jouer sur la corde sensible, ou encore que celui-ci, malgré les menaces de mort, eût pu lui mentir et donner quelque pseudonyme, mais notre héros était sûr de sa force et de la terreur qui l'auréolait malgré tout, surtout dans de telles circonstances.

Spoiler:

Le pauvre bougre qui subissait l'étreinte puissante de Gjeast frissonna de tout son être avant de laisser échapper un cris de stupeur tout en gesticulant de son mieux sans arriver à se défaire de l'imposante poigne de l'Ogre. Il était semblable à un petit enfant pitoyable, chouinant se débattant sans force et sans conviction. Derrière les pleurs, on pouvait même entendre des débuts de larmes, l'homme devait croire en sa mort prochaine, abandonnant toute fierté pour se vautrer dans une supplique ayant pour objectif d'attendrir son tortionnaire. Criant ses pleurs en guise de réponse, il était lui apparemment trop apeuré et déjà loin dans ses sombres pensées.

" Lâches-le ; Et nous ne te tuerons pas !
C'est ma dernière proposition l'Ogre. "

Tout proche l’en-casqué n'avait de son côté pas perdu le fil de la situation et n'avait effectué aucune manœuvre à ton encontre, ayant indiqué à ses petits soldats de rester proche sans attaquer. Ainsi ils se trouvaient tous à portée pour te frapper de leurs armes, mais aucun d'eux n'avait levé le bras dans ta direction. Sur les visages des humains tu pouvais lire l'excitation la peur du combat, mais aussi une certaine envie d'en découdre et de faire couler ton sang sur le sol, un peu plus qu'il ne coulait déjà. La foule alentour semblait s'être grandement éloigné et il y avait une véritable agitation suite à ce débordement de violence. Des gens s'éloignaient et d'autres se rapprochaient dans une cohue désordonnée et compacte. Des cris surgissaient de la foule pour vous inviter à vous entre-tuer au milieu d'autres paroles confuses.

"Baste les propositions : viens à Gjaest ou écarte les hommes du chemin !"

Spoiler:

La situation ne semblait pas vouloir s'améliorer et changer d'un iota. Les secondes passaient pour laisser place aux minutes et la tension qui était retombée pointait de nouveau le bout de son nez. La grande rue était toujours aussi bruyante et les curieux situés à une bonne dizaine de mètres murmuraient entre eux et lançaient par moment des injures à ton attention ou à celle des hommes d'armes. L'encasqué demanda à ses soldats de reculer d'un pas pour mieux t'entourer et être certain de te priver toute retraite, même si ton intention ne semblait visiblement pas de prendre la fuite. Après quelques minutes à tenter de te raisonner en t'ordonnant de lâcher l'homme et de te rendre, l'humeur du chef commença à tourner. Au fur et à mesure, ses paroles étaient moins douces et les menaces se faisaient plus présentes ne te laissant au final que peu de choix.

" Nous allons prendre grand plaisir à t'écarteler sur la place sale Ogre ! "

Faisant tournoyer sa lame, il fit un demi-pas en avant quand une voix s'éleva au dessus de la foule, puissante et résonnante dans les airs comme elle se répercutait sur les immeubles de la rue.

Tests:

Soudainement quelque chose se passa tout autour de toi. En l'espace d'une fraction de seconde ton poids et celui de tous tes objets sembla se décupler à en devenir impossible à porter. Tes bras qui maintenaient fermement l'humain devinrent plus lourd que dix chawaks et alors que tu contractais tes muscles pour ne pas tomber à la renverse, emporté par la charge de tes épaules en arrière, ton otage s'écrasa au sol, plaqué contre le pavé comme une feuille d'arbre pouvait l'être contre une surface sous le vent. Grognant de toutes tes forces tu penchais irrésistiblement vers l'arrière et quelques secondes après, tu tombais toi aussi contre les pavés, collé au sol par une force invisible. Un bref moment après tout sembla s'arrêter, le temps de lever un bras pour te protéger que déjà une pluie de coup fondait sur toi, te matraquant le crâne jusqu'à t'assommer. Alors que ta vision se brouillait, entendant encore les hurlements des petits hommes s'acharnant sur ta solide carcasse, tu observa une silhouette fine et de petite taille tendant de bras frêles dans ta direction, entouré d'autres furets...