1.1 - Les chats et la souris noire

L'Humain frémit en entendant la question de l'Ogre et effectua un mouvement de recul de la tête et du buste avant d'arriver à s'exprimer.

" Non Monsieur, personne ne vous a insulté je vous l'assure. "

Dans l'autre salle se trouvaient trois humains qui n'avaient pas plus l'air de coriaces guerriers que ça. L'un de taille moyenne et de corpulence commune ne disposait plus que de quelques cheveux sur la tête qu'il s'efforçait de coucher sur le haut de son crâne pour le couvrir en partie. Le deuxième était le plus jeune de tous, il avait des cheveux bruns frisés et un petit bandage lui enroulait le front. Enfin le dernier homme semblait plus sérieux, portant des vêtements de meilleure qualité et arborant fièrement un bouc bien entretenu. Aucun ne portait d'arme en dehors de celui au bouc qui disposait d'un poignard à la ceinture. Thist en pénétrant effectua plusieurs petites révérences et se dirigea sans gêne vers le siège qui lui sembla le plus confortable. Il ricana légèrement à la phrase de Reyan avant de prendre la parole tandis que Poulo s'expliquer auprès de Gorfag.

" Il est vrai que nous avons l'air d'un petit cirque ambulant à nous trois.
Mais ici nous semblons être à notre place. Votre bâtisses Messieurs à terriblement l'air d'une horrible maison avec toute cette suie sur sa façade. Vous ne devez pas souvent recevoir de belle compagnie. "

L'homme au bouc en profita pour répondre, ne laissant presque pas de temps de silence après les paroles de votre compagnon.

" Poulo et Messire Ogre venez vous installer, nous n'avons pas toute la journée.
En effet, nous n'avons guère la passion des parties fines en ces lieux. Et l'apparence du bâtiment nous évite les visites surprises de passants égarés. "

Il ouvrit la petite bourse qui se trouvait lui pour en dévoilé le contenu. Il s'agissait de votre bourse que Reyan avait lancé par le trou dans la porte quelques temps au par avant.

" Vous avez été plutôt rapide à venir, cela ravira très certainement le Maître. Nous ne sommes cependant pas ici pour faire la conversation, mais pour vous confier un travail qui d'après vos employeur se trouve être dans vos cordes.
A l'Ouest de la place du marché se trouve un commerce : " Les créations de Rufus". Cet inventeur fournit du petit outillage aux Souris Noires. Depuis les crochets nécessaires à ouvrir les serrures jusqu'aux plans de certains bâtiments de la cité, en passant par d'ingénieuses inventions enchantés utiles pour ne pas se faire repérer lors de leurs activités dans la Montagne.
Vous allez le kidnapper et le ramener ici, en un seul morceau et capable de travailler, un morceau de viande morte ne nous serait d'aucune utilité. Vous serez payés 50 drucks à la livraison.
Si vous n'avez pas le choix et qu'il ne se laisse pas faire... Tuez-le. Si nous ne l'avons pas, personne ne doit l'avoir. Mais le prix baissera à 15 drucks.
Je crois savoir qu'il a une fille qui travaille avec lui, faites en ce que vous voulez. Et faites attention car il dispose aussi d'un mercenaire qui est chargé de la sécurité de son échoppe. Ce n'est pas un guerrier connu, ce ne devrait pas être une grande menace, surtout pour l'Ogre.
Bien, si vous n'avez pas de question je vais laisser Poulo vous montrer vos chambres et vous expliquer comment nous travaillons par ici. "

Les secondes qui suivirent furent floues dans l'esprit de Reyan comme celui des autres Humains. Gorfag, pour une raison qui lui était propre avait filé son fauchon hors de son fourreau et venait de frapper avec une violence inouïe l'homme qui était en train de vous expliquer la raison de votre présence dans cet étrange taudis.

" Qu'est-ce que ?!!! "

Round de Surprise:

La lame de l'Ogre s'enfonça avec facilité dans le buste du pauvre bougre, son corps sur sa chaise étant repoussé d'au moins un mètre en arrière par la violence du choc, basculant à la renverse en projetant un flot de sang dans les airs. Le corps sans vie de l'Homme au Bouc provoqua instantanément la panique dans toute la pièce aussi bien chez les occupants que chez les compagnons de Gorfag. Thist afficha une grimace d'horreur en observant le visage de son brutal ami, marqué par le sang de sa victime, Reyan, recula tout en se préparant au pire se rapprochant de l'entrée de la pièce pour en bloquer la sortie aux autres occupants. Le voleur arriva à dire un mot avant que le temps ne se remette à tourner normalement.

" Gorfag ? "

Initiative:

" Traîtres ! "

L'homme qui vous avait ouvert la porte dégluti en observant la marre de sang qui se formait autour du corps de celui qui était certainement le chef des lieux. Puis reprenant ses esprit il hurla avant de foncer vers une petite porte dissimulée dans un mur, ses deux camarades encore vivant à sa suite. Cependant Reyan pouvait les précéder dans leurs actions et s'il le souhaitait décocher une flèche dans leur direction.

plan:

{Alors comment ça marche ? Reyan va poster, je posterai ensuite pour Thist, les PNJs et donner les effets des actions de Reyan, Gorfag postera, je posterai encore pour les effets de ses actions et faire une synthèse du tour de combat. En bref je poste entre vos réponses !}

Le nouvel assaut de l'Ogre fut si brutal qu'il envoya s'exploser contre le mur Est le corps brisé du dernier homme restant. Médusé par la barbarie de Gorfag, il était resté comme hypnotisé alors que le monstre avançait dans sa direction, levant son bras et frappant d'un geste puissant dans sa direction. Sa fragile nuque avait été brisée sur le coup et son corps avait volé dans les airs comme une poupée désarticulé, venant s'écraser sur l'angle bas du mur le plus proche dans un bruit de craquement infâme. En ayant effectuer son déplacement vers sa deuxième victime, Gorfag avait observé que les deux fuyards étaient en train de se presser à ouvrir une porte menant vers l'extérieur, pour fuir afin de sauver leurs vies en grand danger. L'Ogre avait le temps de formuler quelques mots s'il le souhaitait...

{Nous sortons du rythme de combat, Gorfag tu peux reposter si tu le souhaites tout comme les autres, vous vous organisez dans votre feu de camp }

Reyan avait filé ! En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire il c'était dissipé dans les ombres de l'entrée puis ceux de la rue, sans un bruit. Au même moment l'Ogre détacha la bras du reste du corps de son hôte sans une once de pitié pour celui qui le portait encore il y a peu. Il n'avait trouvé qu'un maigre butin sur les cadavres, quelques pièces d'argent et de bronze une bague et un bracelet sur le type au bouc et une belle collection de poux dans les cheveux de l'autre. Les deux autres fuyards avaient filés par une porte dans la salle juste au Nord qui n'était autre qu'une cuisine. Il avaient laissés la porte entre ouverte dans leur précipitation et on ne pouvait en voir que du noir. Alors que Thist réfléchissait et s'exprimait sur la situation, quelque chose fit du bruit à l'étage, faisant tout doucement craquer le plancher au dessus de vos têtes...

L'escalier n'était pas loin, proche de l'entrée dans le petit couloir. Fait de bois il avait l'air sur le point de casser à chaque pas que faisait l'Ogre produisant des sons de craquement des plus menaçants. A peine Gorfag avait il fait trois pas que les bruits de plusieurs petits pas rapides au premier ou au deuxième se firent entendre. Visiblement on vous avait repéré et ceux qui se trouvaient ici ne souhaitaient pas subir le même sort que l'homme au bouc et son compagnon ouvreur. Deux voix échangèrent quelques mots avant que les pas ne s’accélèrent. Pour avoir une chance de mettre la main sur quelqu'un il vous fallait courir dans les escalier au risque d'en exploser quelques marches.

Les étages se montrèrent vide de vie et de toute présence, même si pour vous quelqu'un ou quelque chose se trouvait ici récemment. Le premier étage comprenant des lits de fortunes faits de paillasses, disposés grossièrement dans l'unique pièce et permettant en passage jusqu'à l'escalier se trouvant de l'autre côté. Quelques caisses vides, ou comportant quelques vieux vêtements sales et troués accompagnaient parfois les lieux de repos. Le second était en fait une sorte de pièce de prière, une table de bois au fond devait servir d'autel, sur laquelle reposait plusieurs statuettes de bois à effigie d'un buste de Dragon redoutable. Plusieurs rangées de bancs et quelques chaises venaient achever l’apparence étrangement nue de ce niveau. Au troisième étage se trouvaient des armes de fortune et sur un bureau plusieurs parchemins rédigés dans un langage codé. Un nécessaire d'écriture en bon état était disposé sur le bureau qui ne comportait pas de chaise pour s'asseoir. Le silence avait gagné la rue et seul le bruit du vent filant entre les fenêtres ouverte du bâtiment se faisait entendre.

L'extérieur de la rue était toujours aussi sombre et plus en avant, vers l'entrée de la ruelle se trouvait le passage qui donnait sur l'Avenue de la Taxe. Cependant, un petit attroupement situé devant l'une des bâtisses de l'entrée c'était formé et semblait bien agité. Brandissant torches et armes de qualité diverses allant du tabouret à l'épée courte en passant par le poignard, la foule commençait à remonter la ruelle dans votre direction.

Observation:

Impossible de les compter mais ils était plus que vous et plus que les trois pauvres types qui se trouvaient dans l'immeuble brûlé que vous veniez de quitter. Vous n'aviez pas vraiment de choix, il fallait s’éclipser au plus vite en fuyant par les ruelles alentours ou foncer dans le tas. Ils ne devaient pas être bien coriace si on estimait qu'ils avaient les mêmes compétences que ceux des Dragons, et peut être qu'une bonne frayeur suffirait à les disperser, mais ils étaient quand même nombreux.

La foule avait réduit sa cadence alors que vous approchiez de votre coin de rue. Grommelant et rageant, les mots de Thist accompagnés de sa flèche qui se brisa au sol eurent l'effet d'un déclencheur alors que des voix s'élevaient, accusant l'Ogre et son compagnon d'être les auteurs des meurtres de la bâtisse brûlée. Des morceaux de bois et des couteaux volèrent dans la direction du duo tandis que les hurlements bestiaux de la marée humaine s'embrasaient, accompagnant le vrombissement du sol sous les pas de course des fourches et des lames qui pointaient dans votre direction. Une charge sauvage et désorganisée fondait sur vous, et même s'il ne s'agissait pas de combattants aguerris, il ne faisait nulle doute que leur nombre serait suffisant pour vous réduire en charpie et vous massacrer sans délais. Si avant vous aviez un chois raisonné à faire, maintenant il était question de survie, quoi que l'Ogre imposant pouvait toujours tenter une coup d'esbroufe en trouvant un moyen assez fort d'intimider la foule de plus d'une vingtaine d'enragés.